You Me At Six se forme en 2004 à Weybridge, en Angleterre.
Directement influencée par Thrice et Blink-182, la musique du groupe sonne comme celle de Young Guns et Deaf Havana.
Cavalier Youth est publié en janvier 2014 et emboîte le pas du célèbre Sinners Never Sleep, sorti en 2011. Suite à la consécration du groupe aux Kerrang! Awards pour leur récompense en tant que « Best British Band » la même année, You Me At Six voit, 3 ans plus tard, son quatrième album se positionner directement numéro 1 des ventes la première semaine de sa sortie. Les magazines musicaux les plus renommés lui attribuent des notes telles que 4 étoiles sur 5 pour Alternative Press, Kerrang! ou encore Q.
Une tournée écossaise et anglaise de quelques dates commence en mars pour les garçons, quatre concerts sur sept sont complets, dont le premier à Glasgow, ce qui poussera la production à en ajouter un pour cette ville. Leur dernière date de cette tournée, à l’Alexandra Palace de Londres est « sold out ». C’est un très bon accueil de la part des fans et un retour triomphal pour les anglais.
A l’occasion de la sortie d’une réédition de l’album dès ce lundi, voici une chronique de Cavalier Youth, qui marque les dix ans de carrière de You Me At Six.
L’album est introduit par Too Young To Feel This Old, l’un des titres phares de Cavalier Youth, sur lequel Josh Franceschi déploie au maximum ses capacités vocales. Les musiciens ne délaissent pas leur part et démontrent leur talent.
Ce n’est que le départ, que le premier titre, mais on sait déjà que You Me At Six est bien parti pour nous régaler. Lived A Lie démarre ensuite, autre chanson marquante de ce disque. « We Are Believers » chantent Josh et les choeurs. Elle sonne comme un hymne dont seul le groupe a le secret. C’est d’ailleurs cette chanson qui officiait en tant que premier extrait de l’album, en 2013. Retrouvez une version acoustique du titre, enregistré aux Dean Street Studios :
Après dix ans de carrière, le quintette semble avoir bien compris ce qui fait la recette de leur succès. On a l’impression que cet album extériorise tellement de sensations et de sentiments !
Le troisième titre est Fresh Start Fever et a été choisi pour être le second single extrait de Cavalier Youth. C’est encore une réussite pour le groupe ! Un refrain que l’on retient vite, que l’on chanterait volontiers avec eux lors d’un concert. You Me At Six dévoile une énergie purement rock que l’on retrouvera tout au long de l’album.
Après Forgive And Forget, Room To Breathe. Cette chanson est l’un de mes coups de coeur de cet album. Forte, musicalement géniale, clip très simple mais dont les images m’ont fait ressentir quelques frissons. Le groupe a d’ailleurs enregistré un clip, disponible ici :
Win Some, Lose Some fait partie des chansons de Cavalier Youth aux refrains efficaces pour un morceau que l’on pourrait très bien se voir passer sur la route des vacances.
Cold Night vient ensuite et installe un rythme un peu moins cadencé au départ, mais toujours dans la lignée de ce que nous a donné à écouter le groupe. You Me At Six signe encore une très bonne chanson. Un coup de coeur, tout comme pour Hope For The Best, la chanson suivante.
Le quintette a vraiment perfectionné son jeu et su faire le partage idéal entre chaque membre. Il n’y en a jamais trop, c’est toujours à la note près, et ça fait du bien d’écouter un si bon album ! Sur Love Me Like You Used To, on imagine un public face à la bande, réceptif, conquis, reprenant en choeurs les paroles. Neuvième piste de l’album, mais l’on ne s’ennuie pas, au contraire, on en redemande !
Be Who You Are est une chanson plus calme et installe un moment de répit, agréable, dans l’écoute de cet album. La durée est d’1:48, mais avant Carpe Diem, il faut au moins ça ! On entend les paroles « California Dreaming » dans cette chanson, je pense que l’esprit de l’album est en partie puisé là-bas : la plupart des morceaux de Cavalier Youth correspondraient parfaitement à cette région connue pour son incroyable nombres de groupes en étant originaires. Wild Ones clôt le disque.