De mélodies atmosphériques à des passages bruts, Legacy de DUKKHA présente, à travers ses 8 titres, un savoir-faire que peu de groupes peuvent se vanter d’avoir. Vous avez probablement eu l’occasion d’écouter quelques-uns de ces morceaux lors de leur Release Party au Warmaudio vendredi dernier, à la soirée organisée par School’s Out Production.
Chronique d’un premier concept album prometteur.
DUKKHA se forme à Lyon en 2016 et composé de Julien Sartorius au chant, Maxim Payot et Fabien Belissard aux guitares, Yon Rivard à la batterie et Jérôme Salomon à la basse.
Après un premier titre, Heavenly Defeaced God, et quelques concerts en compagnie de It Came From Beneath, Dead Kiwis ou encore Prismeria, autres formations lyonnaises, le quintette prend la courageuse initiative d’aborder des thèmes engagés représentatifs de l’actualité pour leur premier concept album, thèmes tournant autour de l’environnement et la société.
Comme je le disais au départ, Legacy alterne entre ambiances mélodiques au piano et parties plus abruptes, mettant en lumière la technique des cinq musiciens. Le point commun que l’on peut y trouver, c’est l’harmonie, cette entente musicale entre les membres.
Les contrastes de cet album sont au coeur de l’intérêt que vous trouverez à l’écouter : l’énergie des deux premiers morceaux, Geomorph et Hiroshima, détonnent avec Samsara, une balade au piano de 2 minutes… pour ensuite repasser à des morceaux plus agressifs avec Road to Chernobyl, Pt. I et Road to Chernobyl, Pt. II.
Ces derniers morceaux, d’une longueur de 11 minutes à eux deux, illustrent cet équilibre dans l’intensité musicale.
Le trio Pre-Legacy, Legacy et Post-Legacy conclut l’album en beauté : d’une atmosphère plutôt douce sur Pre-Legacy, on passe à un climat beaucoup plus lourd sur Legacy, le titre éponyme… et qui représente finalement assez bien la nature du groupe. Selon moi, c’est même le meilleur morceau de l’album : ces presque 6 minutes nous aident à distinguer plus clairement l’univers du quintette. Post-Legacy présente un discours parlé en anglais sur quelques notes jouées à la guitare. Cet écho dans les dernières secondes finit de sublimer ces 8 morceaux et agit comme une envie de prendre conscience de tout ce dont DUKKHA vient de nous « parler ».
Le groupe sera en concert à la Péniche Loupika de Lyon mardi 27 novembre prochain en première partie de Redeem/Revive avec Resolve et Mirage.
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