good old underground ewian album

Avec ce premier album bourré d’influences aussi diverses que variées, Ewian nous emmène dans un cadre spatio-temporel en marge de notre monde. A travers les dix morceaux de Good Old Underground, le jeune musicien germanique expose son talent, déjà apprécié par quelques 6000 fans sur Facebook.

Sorti le 10 octobre dernier via Timezone Records, ce premier opus fait suite à un EP, intitulé We Will Never Grow Old (mars 2013), et un single, Voices In Your Head (octobre 2013).

Mélodies rock aériennes se rapprochant de celles de Placebo ou IAMX, guitares lourdes pouvant rappeler certaines chansons de Muse, sons de piano déformés, voix douce et amère à la fois, Ewian marque les esprits mélomanes grâce à un univers original et on ne peut plus personnel. Il est aidé par son ami d’enfance, Benjamin Lachance, qui assure les parties de guitares.

Il reprend également Zampano d’Alien Hand Syndrome, interviewé il y a quelques mois par One Standing, pour un remix, tout en gardant quelques sonorités de la chanson originale. De même pour James Hrabak, compositeur du titre Looper, repris par Ewian. Fifi Rong, artiste londonienne, participe quant à elle vocalement au titre When I Was Dead.

Escape, l’un des titres phares du disque selon moi, a même son clip, que vous pouvez visionner ci-dessous.

Je vous conseille vivement d’écouter cet album, qui est une pure réussite. Pour une première, c’est du très bon ! Certaines chansons, comme Black Star, My Dear Dead Memory ou Good Old Underground sont très intenses, et installent une atmosphère pesante. La chanson la plus légère, selon moi, et possédant une mélodie plus vive, est le remix de Zampano.

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