Yugen sonne tout d’abord comme un morceau électro, de par les sons introductifs. Tout comme pour Troy, la durée ne dépasse pas 3 minutes, et donne ainsi au quatuor une nouvelle occasion de développer ses instru’ en peu de temps.
On revient à des sons plus bruts avec Explorer : guitares, choeurs, tout est réuni pour façonner un morceau rock ! Man Is Not A Bird garde tout de même son habitude de travailler ses mélodies et les sonorités pour donner à chaque titre sa propre ambiance. Comme quoi, on n’a pas toujours besoin d’avoir du chant pour faire ressentir des émotions, des sensations, aux auditeurs, et ce titre en est encore une belle preuve !
Change Of Scenery est un titre « à part », notamment par sa durée (inférieure à 2 minutes). C’est comme si l’on augmentait peu à peu le volume d’une instrumentalisation, pour couvrir le son de notre entourage. Ce titre me rappelle l’atmosphère présente sur le deuxième album de Bon Iver.
Paradisae Apoda clôture l’album avec une intro lente, à la guitare. On peut entendre des voix en guise de bruit de fond, sans grande clarté cependant. Je pense à un film qui serait diffusé pendant que la musique joue. Le côté stoner ressort plus que jamais sur ce morceau, ce qui ajoute un nouvel aspect à la musique du quatuor parisien.
Même si le peu de parties chantées est en majorité réalisée par des choeurs, le groupe reste en premier lieu un « groupe instrumental ». Avec ce premier opus, Man Is Not A Bird place la barre assez haute, et s’inscrit dans un style plutôt rare. Cependant, c’est un disque très intéressant à découvrir, au même titre que son artiste. Check this out !