Aujourd’hui, je réécoute cet album avec le même plaisir que les précédentes fois, malgré le temps écoulé. La voix de Becca, cette folie et ce pouvoir que sa voix contient, les guitares électriques de Sam et Jack, la ligne de basse de Will, puis ce rythme mené par Josh, tantôt lent et planant, tantôt rapide et lancé.
Les ambiances changent au fil des chansons : ça bourrine sur Why Do You Hate Me ? et Move, Shake, Hide, l’ambiance reste électrique, mais plus calme sur des titres comme Back To You, Cry… et c’est assez alternatif sur Cover Up et Particle.
Le groupe a su apporter à chaque chanson une touche de magie, une empreinte qui les rendent toutes si exceptionnelles. Ils ne sont pas tombés dans le piège de ne jouer que sur un même tempo, mais ont développé leur musique, et à leur âge, pour un premier album, c’est étonnant, rare.
Je pense que si l’on devait résumer Marmozets en un seul mot, ce serait intensité. Car peu importe le rythme musical de chaque morceau, on se retrouve captivé, à chaque fois. Ce que j’aime chez eux, c’est qu’ils ont su donner à chaque titre ce quelque chose qui attire notre attention. C’est vrai : on se concentre sur les vibes, on s’imagine même dans diverses situations sur les chansons à mesure qu’elles défilent. Mes situations, c’est les images du concert qui me reviennent en tête. Une bonne partie du public était composée de fans, mais à la fin du concert, on était tous d’accord sur ce phénomène qui allait inévitablement faire parler de lui d’ici peu.