PVRIS all we know of heaven all we need of hell 2017 rise recordsLes morceaux sortis au compte-gouttes auraient pu nous laisser penser que ce deuxième opus de PVRIS sonnerait comme le premier. Mais en écoutant plus attentivement les dix morceaux composant le disque, on y découvre quelques détails qui ont leur importance : des instruments ajoutés, une voix et des choeurs plus travaillés, un son globalement plus abouti que sur White Noise et qui permet d’apprécier la musique de PVRIS comme si c’était la première fois qu’on l’écoutait.
All We Know Of Heaven, All We Need Of Hell est similaire à White Noise sur deux points : le fait qu’il n’y ait rien à jeter et le nombre de chansons. Chacune a son identité et apporte quelque chose à l’album. Entre electro-pop et rock en passant par de l’alternative rock teinté de post-hardcore, le groupe a remis au goût du jour la recette qui a fait le succès de leur premier effort en ajoutant des influences et des sonorités plus « dark ».

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Visuellement, les clips sont tous filmés en noir et blanc avec une esthétique particulière. On peut admirer chez le groupe américain cette capacité à ne rien laisser au hasard, à garder un contrôle absolu sur cette image parfois mystérieuse, et ce depuis leurs débuts.
Les chansons ont toujours ces envolées à leur fin, en grande partie grâce aux refrains répétés plusieurs fois. C’est le genre de chanson à commencer tout doucement, et à presque vous laisser essoufflé à la fin. C’est ce genre de chansons que j’aime, celles dans lesquelles le groupe place toute son âme et son travail pour offrir ce résultat.

Comme je le disais, cet album est nettement plus abouti musicalement, mais également, bien sûr, dans les paroles. À propos du dernier single, Anyone Else, Lynn Gunn déclarait être constamment tiraillée, en tant qu’artiste, entre vouloir se cacher et se mettre à nu à travers ses chansons. Finalement, tout est retranscrit dans la production de la chanson, ce qui nous fait découvrir une sensation que l’on ne peut décrire avec des mots (source).
Entre morceaux pop, mais jamais légers, et ambiances plus lourdes, lourdes de sens, PVRIS se dévoile dans dix titres tous honnêtes et empreints de belle qualité.

Le groupe sera en concert à l’Elysée Montmartre de Paris le 18 novembre prochain.

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