red forest EP self-titled

Pour rapidement passer sur la présentation du groupe, Red Forest est originaire de Caen et est né des cendres de R2jeux, ancien groupe de Tony et Alan, aujourd’hui bassiste et programmateur dans le groupe normand, respectivement.

Plus tard, ils sont rejoints par Rudy, batteur de Headcharger et Explicit Silence, puis par Olivier, à la basse, en 2012.

Le premier EP de Red Forest, éponyme, voit le jour en février 2014 et comporte quatre titres.

On commence avec un morceau intitulé Dans Les Bois Éternels, dont le rythme assez soutenu et l’ambiance énergique au départ se transforment peu à peu en quelque chose de plus lent et de plus intense. Lorsqu’à 1:25 on s’attend à une fin (trop tôt), on redémarre sur une atmosphère planante, comme les caennais savent si bien le faire !

Avec High Winds, c’est un magnifique titre que nous offre Red Forest. Tantôt fort, instrumentalement parlant, tantôt plus calme, Red Forest prouve qu’ils savent jongler entre différentes ambiances pour nous présenter leur musique. Un morceau que j’adorerais voir en concert !

Le Lac Des Singes, troisième piste de l’EP, démarre par un environnement sombre, assez lugubre, même.

La musique de Lenteur, le quatrième et dernier titre, est fidèle à son nom. Le rythme est lent, le quatuor dévoile une nouvelle facette de son savoir-faire. Au bout d’une durée de 3 minutes, les guitares plus lourdes se font entendre, ainsi, le morceau regagne en dureté made in post-rock, post metal. Quand je vous parlais d’improvisation totale, Lenteur en est un parfait exemple !

À travers cet EP, Red Forest démontre un savoir-faire plus qu’encourageant, tant la musique est bien travaillée et l’identité musicale affirmée.

C’est un premier jet qui sera suivi, un an plus tard, par 13.10.16, le second EP du groupe : quatre titres également qui sauront trouver grâce à mes oreilles. Ce que je trouve intéressant et fascinant chez ce groupe, c’est que chaque morceau a sa propre « personnalité » et sonne comme une improvisation totale à chaque fois.

Red Forest ne s’enferme ainsi dans aucun carcan et laisse la part belle à la musique, et ce sont nos esprits qui vagabondent…

À écouter si vous aimez : Angels & Airwaves, If Trees Could Talk, Klone

red forest groupe nicolas chignon photographie