PVRIS, à l’origine Paris, se forme en 2012 à Lowell, dans le Massachusetts, après le split de leur premier groupe, Operation Guillotine.
Lindsey Gunnulfsen (chanteuse, guitariste et claviériste), Brad Griffin (batteur et choeurs, parti en 2013) et Kyle Anthony (claviériste, percussions et choeurs, parti peu après la formation) décident alors de former Paris avec Alex Babinski (guitariste et claviériste) et Brian MacDonald (bassiste et claviériste).
En 2013, pour des raisons juridiques, ils changent leur nom en PVRIS, cela n’altérant cependant pas sa prononciation. Le groupe, devenu trio, annonce son entrée en studio pour enregistrer de nouvelles chansons. Ils assurent quelques dates au Vans Warped Tour et une tournée US en soutien de groupes comme A Skylit Drive, For All Those Sleeping, I, The Mighty, etc.
Dorénavant composé de Lyndsey Gunnulfsen, Alex Babinski et de Brian MacDonald, le groupe enregistre les chansons qui constitueront leur premier album.
En juin dernier, ils annoncent leur signature sur Velocity Records, firme de Rise Records, faisant d’eux le premier groupe du label ayant pour leader une femme. St. Patrick est choisi pour être le premier single d’un album en préparation, puis vient My House en octobre, et plus récemment, White Noise, titre éponyme choisi pour être le troisième extrait.
White Noise est sorti ce lundi 3 novembre. 10 titres d’une intensité que j’aime trouver et retrouver en écoutant certains albums. On pourrait comparer PVRIS à Paramore, le côté electro en moins, de par la voix féminine, Lindsey étant le membre le plus charismatique du groupe. Peut-être grâce à son sidecut ou son sourcil rasé (ce qui lui va très bien, je le concède).
St. Patrick, My House et Let Them In sont selon moi les morceaux ayant le plus de potentiel.
Malgré mes préférences marquées pour ces titres, je tiens à dire que l’album, dans son ensemble, est vraiment très bon ! Le groupe ne tombe pas dans l’electro-rock cliché que certains reprochent à certains groupes de Rise Records.
White Noise, titre qui donne également son nom à cet album, nous donne à écouter quelques influences dubstep. Fire, morceau qui vient ensuite, renoue avec les guitares et les batteries lourdes.
Eyelids est une chanson intéressante, musicalement parlant. Les sonorités utilisées, notamment à travers les claviers, lui donnent un son électronique, mais les percussions ajoutent un côté presque hip hop.
Le rock revient, pur, avec la dernière chanson du disque, Let Them In, qui me fait penser à Fire. La voix puissante de Lindsey, alliée à la guitare d’Alex Babinski et à la batterie de Brian MacDonald redonne un dernier coup d’énergie à cet album. Cette chanson devrait d’ailleurs avoir son effet en concert !
Globalement, White Noise rend le terme « musique alternative » plus vaste. Rise Records signe encore là un groupe au potentiel énorme, et qui devrait convertir encore plus de fans lors des concerts à venir. Espérons les voir un jour dans notre cher pays !
A écouter si vous aimez : Dangerkids, Marmozets et Paramore