Quels ont été les événements et les rencontres les plus marquants de la vie du groupe ?
Le moment assez marquant, pour ma part en studio, a été lors d’une séance au Studio Ferber pour l’enregistrement de l’un de mes titres, Truck’s Lights.
J’ai pu engager des musiciens de l’orchestre de la Grande Armée et de l’Opéra de Paris, qui sont venus enregistrer grâce à mon ami Thibaut Mortegoute (tromboniste studio, Woodkid).
Ça a été une journée parfaite, et il y a eu un moment magique : dès les premières mesures de la première prise, j’ai pris conscience que mon pari était le bon, et que mes efforts étaient enfin récompensés. J’ai aussi pris conscience de mon ambition, j’étais très ému que des musiciens d’un tel talent puissent jouer pour moi, fierté qui est identique avec mes musiciens live.
Pour ce qui est de la rencontre la plus marquante, c’est celle de mes débuts, lorsque j’étais encore seul. J’ai eu l’occasion d’être repéré par Alex Finkin (membre du collectif Roseaux et réalisateur chez Universal / Interscope / Geffen pour Aloe Blacc).
Il était à l’époque directeur musical de HAIR, dans lequel je jouais. Il m’a tout de suite proposé de m’accueillir au Minimal Studio, situé dans le 14ème, pour arranger et réaliser mes chansons. On a rarement été aussi généreux avec moi, et depuis deux ans, notre collaboration nous a amenée à devenir de grands amis.