despotic parasite groupe france

Despotic Parasite est un groupe toulousain de melodic et post-hardcore composé de 4 membres : Guillaume à la guitare, Antoine au chant, Adrien à la basse et un autre Antoine à la batterie. Si vous aimez La DisputeBeing As An OceanTouché Amoré… alors Despotic Parasite saura trouver sa place parmi vos préférences.

Le quatuor enregistre Empty Glasses And Broken Hearts en juillet 2014, puis revient en mai 2015 avec Dead Inside. Après une pause de quelques mois, ils assurent un come-back digne de ce nom en ce début d’année avec Creator.

Interview

Quelle vision avez-vous de votre groupe ?

Antoine G. – chant : Alors, rapidement nous sommes un groupe de melodic hardcore / post-hardcore toulousain formé en 2013. Nous sommes tous étudiants (prépa pour moi) et on vient de passer 2 années assez difficiles avec très peu d’occasions de se voir et de jouer ensemble, on est donc plutôt partis sur une relation à distance pour mieux se retrouver bientôt !

Antoine L. – batterie : On a peu joué ces deux ans mais on tient bon. Même si on ne reste pas à Toulouse l’an prochain, on aura sûrement plus de temps pour rejouer ensemble. La prépa nous a bouffé… presque tout notre temps, c’était vraiment tendu. Pour jouer tout court, on avancera forcément mieux. 

Adrien – basse : Je dirais qu’on est avant tout des potes réunis autour de deux passions : les kebabs et la musique. Pour ce qui est de s’y remettre, il me tarde d’être cet été quand mes deux collègues auront raté leur concours et qu’ils auront enfin le temps de refaire de la musique.

Guillaume – guitare : On est un groupe qui se bat pour garder de l’activité malgré les études qui n’aident pas… Ça fait maintenant 2 ans qu’on compose à distance, mais on reprendra du service dès que possible, et enlever la poussière sur nos guitares !

Quelles sont vos principales influences et ce qui vous inspire pour écrire et composer votre musique ?

Antoine G. : Notre principale influence est La Dispute qui nous a vraiment introduit au style. Ensuite, j’écoute beaucoup de pop punk (BlinkNeck Deep..) et de hardcore, notamment les groupes de chez Useless Pride (Toulouse represent).

Guillaume : On s’influence de groupes comme La DisputeThe Great Divide, et pour ma part Pianos Become The TeethMore Than Life et Architects.

« Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée »

Quels ont été les événements et les rencontres les plus importantes depuis vos débuts ?

Antoine G. : En 2013, on s’est retrouvés un peu par hasard à un concert des parisiens The Great Divide, et là, c’est la claque, on veut faire du hardcore  !

Antoine L. : La rentrée au lycée (2011) avant même de former le groupe, quand Antoine m’a pas mal initié au metal, quand je me suis mis à écouter des trucs plus « vénères » que du thrash des années 80. Bien sûr, on ne doit pas oublier ce fameux cours d’italien où on a trouvé le nom du groupe (ô combien de fois écorché).

Adrien : « Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres, des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… »

Guillaume : Je pense que la grosse prise de conscience quant à l’orientation vers du hardcore vient en réaction à l’ancien « groupe » de mes acolytes qui les forçait à faire des reprises de Nickelback et je ne citerai rien d’autre…

empty glasses and broken hearts despotic parasite

Vous sortez un premier titre Empty Glasses And Broken Hearts en juillet 2014, puis Dead Inside en mai 2015.

Vous faites alors une pause de quelques mois pour revenir avec Creator en mars 2016.

Y a-t-il des choses qui, selon vous, ont changé pendant ce laps de temps ?

Antoine L. : C’est vite devenu très compliqué, je suis aussi étudiant en prépa et dans un petit appart’ en ville, aucune possibilité d’avoir une batterie, c’est assez dur de progresser ou de tenter un truc nouveau quand les potes proposent un morceau.

Antoine G. : Depuis septembre 2014, on a donc eu beaucoup de mal à se voir à cause de nos études, on n’a fait que 2 ou 3 répètes, et un seul concert avec nos potes Grief.

Guillaume : C’était surtout du travail personnel, chacun de notre côté, de plus ou moins tout le monde.

Votre style musical reste sensiblement le même sur ces trois chansons. Vous puisez vos influences chez des groupes comme La Dispute et Being As An Ocean…

Y a-t-il d’autres groupes vers qui vous aimeriez rapprocher votre style musical ?

Antoine G. : On s’inspire effectivement beaucoup de ces groupes, mais aussi Touché Amoré ou More Than Life, pour la prochaine on pourrait peut-être partir sur une chanson plus chantée à la Basement.

Guillaume : On essaie de jouer sur le contraste entre des moments doux et d’autres plus musclés tout en restant dans un esprit mélodique.

Avez-vous d’autres chansons et/ou un album prévu cette année ?

Antoine G. : On va essayer ! On va tout faire pour finaliser quelques uns des nombreux projets commencés par Guillaume.

Ces enregistrements vous ont-ils offert quelques opportunités ?

Antoine G. : On a reçu une proposition pour partir tourner en Europe de l’Est en avril 2016.. ça tombait plutôt mal par rapport à nos concours en prépa, dommage.

Adrien : Et puis le problème c’est qu’on a aucune notion de polonais aussi  !

« Ça fait plaisir de voir tout ce qui émerge en ce moment, que ce soit des groupes de metal, pop punk ou hardcore, des médias spécialisés, surtout sur les réseaux sociaux, ou des assos qui se bougent pour organiser des concerts, des festivals ! »

Des anecdotes de vie en studio et/ou en concert à raconter ? Un souvenir marquant ?

Antoine G. : On a toujours été très bien organisés en studio (salle à manger ou garage plutôt).

Antoine L. : Une reprise flamboyante de Désolé pour hier soir en Italie, dans une chambre d’hôtel à la guitare accompagnée d’une table de nuit, qu’est-ce que c’était bon.

Adrien : À un moment, on voulait faire une comédie musicale sur le kebab, un projet trop vite avorté selon moi…

Quel regard portez-vous sur l’actualité musicale aujourd’hui ?

Antoine G. : Ça fait plaisir de voir tout ce qui émerge en ce moment, que ce soit des groupes de metal, pop punk ou hardcore, des médias spécialisés, surtout sur les réseaux sociaux, ou des assos qui se bougent pour organiser des concerts, des festivals !

Antoine L. : Oui, c’est cool de voir régulièrement des bons groupes passer à Toulouse ou au Xtreme Fest où on répond présent depuis 2 ans. On a pris pas mal de grosses claques avec des super découvertes (Get The ShotBirds In RowToundra…). J’ai du mal à suivre l’actu par manque de temps, mais je diversifie pas mal mes goûts. J’écoute pas mal de trucs que j’avais pas l’habitude d’écouter grâce à des potes qui ne sont pas très métal mais qui écoutent pas la soupe toute nulle qu’on nous sert sur NRJ (Jul si tu m’entends…).

Guillaume : Comme le dit Antoine ou encore Antoine, c’est cool que du monde se bouge pour promouvoir la musique extrême qui est trop étouffée par les médias traditionnels en France, la nouvelle vague française hardcore émerge  !

Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir en live, un jour ?

Les Antoine et GuillaumeNirvana… On a eu la chance de voir l’un de nos groupes préférés, Comeback Kid, reprendre Territorial Pissing au Xtreme Fest l’an dernier, c’était plutôt énorme ! (Pauvre Adrien…)

Goûts musicaux

Antoine L. : Et aussi rien à voir avec le metal, mais je ne pourrais mourir tranquille qu’en ayant vu Red Hot Chili Peppers avec Frusciante au moins une fois, pour rester sur un concert impossible…

Adrien : Nirvana aussi, Comeback Kid du coup et Rage Against The Machine  !

Guillaume : Nirvana bien sûr, Rage Against The MachineDeftones et Queen allez hop  !

Si vous ne pouviez collaborer qu’avec un seul artiste dans toute votre carrière, qui choisiriez-vous ?

Antoine G.Jarrod Alonge. Ce mec est un peu trop drôle, BLEGH!

Antoine L. : J-P le chanteur de Get The Shot, juste pour le délire, pour philosopher avec lui sur la paix dans la monde haha  !

Adrien : Mario Duplantier (batteur de Gojira) ou n’importe quel batteur qui aurait deux jambes en parfait état en fait.

Guillaume : Maître Gi…. Oups non mais encore vivant ce serait Tom Morello de RATM pour bouffer des bons riffs bien secs !

Le meilleur album de votre collection ? Le pire ?

Antoine G. : Lost Forever // Lost Together d’Architects pour le meilleur, et sûrement du Muse pour le pire !

Antoine L. : The Number Of The Beast d’Iron Maiden, indétronable, indémodable  ! Pour le pire, je suis sûr que je dois encore avoir un Green Day qui prend la poussière.

Adrien : Blood Sugar Sex Magic des Red Hot une pure tuerie. Après je dois avoir une vieille compil NRJ offerte à un anniversaire quelque part (Antoine G. aussi, mais il assume pas).

Guillaume : Nevermind de Nirvana pour le meilleur, et pour le plus nul, le dernier de 30 Seconds To Mars qui ont malheureusement chuté…

Les 5 morceaux que vous écoutez le plus en ce moment.

Antoine G. : Aquasun de Basement, A Match Made In Heaven d’Architects, He Is de Ghost, Garage Door de Sunrise Skater Kids (aka Jarrod Alonge) et.. Que While She Sleeps et Neck Deep se battent en duel !

Antoine L. : Mon heureuse découverte : Thimble des colombiens The Outsider  ! Sinon Chat Noir de Birds In Row, Condemned To Misery de Malevolence, Bizancio de Toundra et Muffin Man de Zappa.

Adrien : Lingus de Snarky Puppy, Please Excuse This Funk Up d’Infectious Gooves, L’Empire du Côté Obscur d’IAM, et sinon, le dernier album de Ghost en intégralité et Fucking Live de Real Deal.

Guillaume : CitizenCement, Pianos Become The TeethRipple Water Shine, DeftonesHexagram, SilverchairEmotion Sickness et ArchitectsNaysayer. bien sûr, Rage Against The Machine, Deftones et Queen allez hop  !

« ... je pense pas que j'arrêterai la musique quoi que je fasse. »

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Guillaume : Sûrement rockstar.. Haha plus sérieusement, je pense pas que j’arrêterai la musique quoi que je fasse.

Antoine G. : À la tête d’une multinationale, prêt à envahir le monde.. ah non pardon!

Antoine L. : À condamner Antoine pour ses fraudes avec sa multinationale… ah non pardon. J’espère toujours à fond dans la musique avec ma vieille Pearl et avoir un boulot qui me laissera le temps pour ça. 

Adrien : À appliquer mes cours de chimie orga dans une caravane au milieu du désert … Plus sérieusement, à continuer à faire de la musique avec les potes si possible.

What’s next ?

Antoine L. : C’est la fin de la prépa, le bout du tunnel (non pas de 3e année hors de question  !!). Je vais me remettre vraiment à la batterie, il faut déjà que je récupère vraiment mon pied droit après ma fracture/entorse pour retrouver le même niveau qu’avant. C’est toujours mieux de s’assoir sur son siège de batterie que dans son fauteuil roulant  !..

Bien sûr poursuivre avec Despotic Parasite et plus personnellement, j’aimerais apprendre à toucher à plus de styles différents, sortir un peu du rock et du métal, pouvoir faire de la musique avec n’importe qui plus facilement.

Antoine G. : Oui, la prépa sera finie l’an prochain donc j’espère pouvoir plus m’investir dans la musique avec le groupe, essayer des faire des covers.. Enfin revenir à la vraie vie quoi !

Adrien : Faire de la pop, passer sur NRJ, gagner plein d’argent et racheter tous les kebabs de Toulouse !

Guillaume : Attendre que les branleurs reprennent du service  ! Et boucler tous les projets que j’ai en cours.