eyes of verona groupe france

Né en janvier 2012, c’est avec son titre Feed Your Believers que le groupe EYES OF VERONA fait son entrée sur la scène musicale française. Avec ce single, le quintette a tout de suite annoncé la couleur et affirmé son identité sonore et visuelle.

Quelques mois plus tard, le groupe délivre son premier EP intitulé Chapter 1 : The Fight. Premier chapitre d’une trilogie, cet opus sort en novembre 2012 et permettra au groupe de parcourir de nombreuses scènes et de se faire connaître en France et à l’étranger. Mené par sa charismatique et pétillante chanteuse Sophie, EYES OF VERONA propose un rock puissant et énergique qui prend toute son ampleur sur scène. Ainsi, le groupe ne manque pas de se faire remarquer. Très influencé par la scène rock contemporaine, anglaise, ou encore américaine, c’est surtout dans ses racines européennes que le groupe puise son inspiration.

En 2013, le label Inspur Music accorde alors sa confiance au groupe pour son premier album. EYES OF VERONA se consacre durant un an à l’écriture et l’enregistrement de ce disque, s’inscrivant dans la continuité de la démarche entamée dès leurs débuts. Le groupe propose ainsi les deux chapitres suivants, à travers des morceaux mélodiques, énergiques, où les émotions se révèlent avec toute la sincérité qui caractérise ce groupe. Cet album, EX-VOTO, concrétise le souhait du groupe, qui, via ces trois chapitres, prouve sa volonté de s’inscrire dans la lignée des références de la musique rock européenne.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

On s’appelle EYES OF VERONA, un groupe de rock alternatif, on est 5. Et on existe depuis 2012 ! Nous faisions tous partie de différents groupes auparavant et c’est comme ça que nous nous sommes rencontrés, lors de concerts, à partager des scènes ensemble… Quand nous avons eu envie de former EYES OF VERONA, nous nous sommes retrouvés un peu grâce au fruit du hasard, et en trois, quatre mois, nous étions au complet, et quelques semaines après, en studio.

Selon vous, qu’est-ce qui vous distingue des autres groupes de rock alternatif français ?

Nous n’avons jamais eu la prétention de copier des groupes américains. On ne pense pas pour autant que les autres groupes français pompent sur les ricains, loin de là, mais en ce qui nous concerne, nous avons sans cesse, dans notre projet, puisé notre inspiration dans nos origines européennes pour enrichir nos textes, le travail de notre image, et obtenir un univers qui nous corresponde vraiment et que nous avons envie de défendre, car nous l’assumons, c’est une part de notre identité.

Quels ont été les rencontres et les événements les plus importants de la vie de votre groupe ?

La vie d’un groupe, c’est de nombreuses rencontres, parfois anodines. Des tas de gens nous ont soutenu à leur manière : des programmateurs, des associations, du public bien évidemment, et on peut difficilement en citer plus que d’autres. Ces rencontres nous ont toutes apporté. Mais si on devait tout de même retenir des rencontres, ce serait sans doute celles avec les personnes qui nous ont accompagné lors de nos différents enregistrements, qui sont des étapes importantes pour un groupe. On pourrait parler de Laurent Nafissi et Robin Bencteux, deux personnes en or, peut-être même en platine (rires).

En 2013, vous avez été approchés par le label Inspur Music. Comment s’est passée cette rencontre ?

On a eu la chance de travailler avec des membres d’Inspur Music pour notre son en live, mais notre collaboration s’arrêtait là. On bossait nos lives que pour pour les scènes, et ça pendant environ deux ans. Et puis un jour, ils nous ont proposé de nous signer pour un album.

Comment avez-vous été amenés à travailler sur votre album avec ce label ? Avez-vous eu carte blanche ou le label vous a-t-il « imposé » certaines choses ?

Carte blanche. Nous avons été libres de proposer ce que nous voulions, très peu de contraintes artistiques. On a vraiment pu continuer notre démarche de chapitre. C’est aussi cette démarche qui plaisait au label, car on apportait quelque chose de construit artistiquement. Rien ne nous a vraiment été imposé à part peut-être le fait de réaliser un album. Dans le sens où, si nous avions été autoproduit, nous aurions peut-être livré les Chapitre 2 et 3 sous forme d’EPs, mais au final, c’est pas plus mal car on a travaillé sur un album, et conservé le fil conducteur.

Votre premier album, intitulé EX-VOTO, est sorti en avril dernier. Qu’est-ce qui vous a inspiré lors de la création de ce disque ?

On voulait un album qui soit positif, énergique et varié. Comme on te le disait à l’instant, on a souhaité continuer à poursuivre les chapitres de la trilogie, et proposer une continuité dans notre démarche. Trust et Glory faisant suite à The Fight. On s’inspire beaucoup de notre culture européenne et sur la spiritualité, et cela nous a guidé sur nos différentes compositions. Nous aimons aborder ces interrogations en traitant des histoires.

Pourquoi avoir choisi EX-VOTO pour son titre ?

Nous sommes très inspirés par la spiritualité, la religion en général. Un ex-voto est un remerciement pour un vœu exaucé, et cela que ce soit dans les religions polythéistes ou monothéistes. On avait envie de remercier pour ce vœu que chacun de nous avait au fond de lui, de réaliser quelque chose avec EYES OF VERONA.

Avez-vous une ou plusieurs anecdote(s) sur votre vie en tournée ou en studio ?

C’est vrai que la vie de groupe, c’est beaucoup de moments tous ensemble, en studio, en répète, en tournée… Donc des anecdotes, tu imagines bien que ce n’est pas ça qui manque ! On a un tas de petits souvenirs qui sont plus ou moins intéressants à raconter, mais si on devait retenir une anecdote, ce serait peut-être un fou rire que nous avons eu un jour sur scène. On ne se souvient même plus vraiment de la raison, mais on s’est bien marré.

Avez-vous une ou plusieurs exclus à livrer ?

Oui, nous avons des choses qui arrivent sur 2015, mais on ne peut pas trop en dire pour le moment. Ce qu’on peut dire, c’est qu’un nouveau clip d’un titre issu de l’album va sortir… On vous laisse deviner lequel ?

Que pensez-vous de l’industrie musicale d’aujourd’hui ?

L’industrie musicale se porte pas trop mal pour certains labels et certains artistes… (rires). Les ventes de disques se sont effondrées ces dernières années c’est un fait. Les artistes sont amenés à se consacrer beaucoup plus au live, ce qui n’est pas pour nous déplaire, dans le sens où on voit de plus en plus d’artistes sur la route. Et puis nous adorons aussi nous-mêmes être sur scène avec EYES OF VERONA. Le studio est vraiment génial pour créer, mais partager nos chansons en live est encore mieux.

Si vous aviez le pouvoir d’y changer quelque chose, le feriez-vous ? Si oui, quoi ?

En tant qu’artistes, je pense qu’on a un travail à faire pour engager notre public à nous soutenir : donner le meilleur de nous-mêmes, proposer des albums et des shows de qualité. Après, changer les choses dans l’industrie musicale est finalement faisable, chacun à son niveau : les artistes, les fans, les producteurs, tourneurs, promoteurs… Mais comme toute industrie en mutation, cela prendra sans doute un peu de temps et demandera d’accepter ces changements.

Y a-t-il un artiste et/ou un album qui ait changé votre vie ?

Math : Pulse (Live) de Pink Floyd

Sam : American Idiot de Green Day

Sophie : No Doubt

Nico : Marilyn Manson

Sof  :  No Use For A Name

Avez-vous déjà ressenti quelque chose de fort émotionnellement durant un concert ?

Chaque concert est unique, qu’on soit sur scène ou dans le public. Avec EYES OF VERONA, on a vraiment vécu de supers moments sur scène. Notre concert à Paris pour la release party de notre album a vraiment été quelque chose de fort pour nous. Nous étions dans une super salle, avec des gens venus nous soutenir, et nous présentions officiellement notre album. On était un peu sur notre nuage à la fin du concert ! On adore vraiment être sur scène pour partager notre musique et notre énergie avec le public, on adore ces moments de communion qui se créent.

Quels sont les artistes que vous voudriez voir un jour en concert ?

On a déjà eu la chance d’en voir beaucoup (BMTH, Deaf Havana, Young Guns, Don Broco, Memphis May Fire, etc.) car on va très souvent voir des concerts. Mais au final, les bonnes surprises viennent souvent des artistes ou des groupes parfois peu connus, donc on essaye d’aller voir des lives d’artistes dont on est pas déjà fan.

Si vous deviez collaborer avec un artiste, qui choisiriez-vous ?

Alors là, on est unanimes : avec EYES OF VERONA, nous adorerions travailler avec Aaron Gillespie (The Almost, Underoath).

Le meilleur album de votre collection ? Le pire ?

Le meilleur : EX-VOTO 😉 (rires)

Math : Le meilleur, Bullet In The Bible de Green Day, le pire, sans doute : Eiffel 65.

Sam : Pour moi, le meilleur est incontestablement At War de This Love, et le pire, self-titled de Paramore.

Nico : Le dernier album de Korn m’a vraiment scotché, mais le pire album que je dois avoir en ma possession est sans doute Viva Machina.

Sophie : Le meilleur, Sinners Never Sleep de You Me At Six, et le pire, un album de Peter André.

Sof : Le meilleur, l’unique album du groupe D.R.U.G.S. Le pire, un album de Carley Rae Japsen.

Votre achat d’album le plus récent ? Le plus vieux ?

Sam : Le plus vieux, Conspiracy Of One de The Offspring. Le plus récent, Volcano Crow de Half Noise.

Sophie : Le plus vieux, Americana de The Offspring et le plus récent, Thank You de Canterburry.

Nico : Le plus vieux, Holywood de Marilyn Manson. Le plus récent, un vinyle de Combichrist.

Sof : Le plus vieux, une version du self titled de Slipknot, le plus récent, Old Souls de Deaf Havana.

Math : Le plus vieux, Hybrid Theory de Linkin Park. Le plus récent, White Noise de PVRIS.

Votre top 5 de titres du moment ?

Sophie :

While She Sleeps – Four Walls
Josh Record – Picture In The dark
Denai Moore – The Lake
Tonight Alive – The Other Side
Lower Than Atlantis – Here We Go

Math :

Echosmith  – Cool Kids
Don Broco – Money Fram
Blitz Kids – Perfect
Deaf Havana – Caro Padre
PVRIS – Smoke

Nico :

Combichrist – Electrohead
Johnny Cash – Personal Jesus
Marilyn Manson – Nobody
Bring Me The Horizon – Drown
Memphis May Fire – Alive In The Lights

Sof :

HALFNOISE – Mountain
Deaf Havana – Speeding Car
PVRIS – My House
Architects – Gravedigger
Au Revoir Simone – Somebody Who

Sam :

Aaron Gillespie – Praise Him
The Almost – The Florida Sun
Alain Souchon et Laurent Voulzy – La Baie Des Fourmis
Bianco – La Strada Tra la Terra e il Sole
Iron And Wine – Naked As We Came

Quels sont vos récents coups de coeur musicaux ?

Il y en a tellement, mais pour n’en citer que quelques uns : Bring Me The Horizon, Don Broco, Farro, HALFNOISE, PVRIS, etc.

What’s next ?

On travaille sur nos prochains lives, nos prochains clips, mais pour être au courant de tout ça, le mieux est encore de nous suivre sur nos pages Facebook, Twitter, ou encore sur notre site internet.

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