Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?
On s’appelle EYES OF VERONA, un groupe de rock alternatif, on est 5. Et on existe depuis 2012 ! Nous faisions tous partie de différents groupes auparavant et c’est comme ça que nous nous sommes rencontrés, lors de concerts, à partager des scènes ensemble… Quand nous avons eu envie de former EYES OF VERONA, nous nous sommes retrouvés un peu grâce au fruit du hasard, et en trois, quatre mois, nous étions au complet, et quelques semaines après, en studio.
Selon vous, qu’est-ce qui vous distingue des autres groupes de rock alternatif français ?
Nous n’avons jamais eu la prétention de copier des groupes américains. On ne pense pas pour autant que les autres groupes français pompent sur les ricains, loin de là, mais en ce qui nous concerne, nous avons sans cesse, dans notre projet, puisé notre inspiration dans nos origines européennes pour enrichir nos textes, le travail de notre image, et obtenir un univers qui nous corresponde vraiment et que nous avons envie de défendre, car nous l’assumons, c’est une part de notre identité.
Quels ont été les rencontres et les événements les plus importants de la vie de votre groupe ?
La vie d’un groupe, c’est de nombreuses rencontres, parfois anodines. Des tas de gens nous ont soutenu à leur manière : des programmateurs, des associations, du public bien évidemment, et on peut difficilement en citer plus que d’autres. Ces rencontres nous ont toutes apporté. Mais si on devait tout de même retenir des rencontres, ce serait sans doute celles avec les personnes qui nous ont accompagné lors de nos différents enregistrements, qui sont des étapes importantes pour un groupe. On pourrait parler de Laurent Nafissi et Robin Bencteux, deux personnes en or, peut-être même en platine (rires).
En 2013, vous avez été approchés par le label Inspur Music. Comment s’est passée cette rencontre ?
On a eu la chance de travailler avec des membres d’Inspur Music pour notre son en live, mais notre collaboration s’arrêtait là. On bossait nos lives que pour pour les scènes, et ça pendant environ deux ans. Et puis un jour, ils nous ont proposé de nous signer pour un album.
Comment avez-vous été amenés à travailler sur votre album avec ce label ? Avez-vous eu carte blanche ou le label vous a-t-il « imposé » certaines choses ?
Carte blanche. Nous avons été libres de proposer ce que nous voulions, très peu de contraintes artistiques. On a vraiment pu continuer notre démarche de chapitre. C’est aussi cette démarche qui plaisait au label, car on apportait quelque chose de construit artistiquement. Rien ne nous a vraiment été imposé à part peut-être le fait de réaliser un album. Dans le sens où, si nous avions été autoproduit, nous aurions peut-être livré les Chapitre 2 et 3 sous forme d’EPs, mais au final, c’est pas plus mal car on a travaillé sur un album, et conservé le fil conducteur.
Votre premier album, intitulé EX-VOTO, est sorti en avril dernier. Qu’est-ce qui vous a inspiré lors de la création de ce disque ?
On voulait un album qui soit positif, énergique et varié. Comme on te le disait à l’instant, on a souhaité continuer à poursuivre les chapitres de la trilogie, et proposer une continuité dans notre démarche. Trust et Glory faisant suite à The Fight. On s’inspire beaucoup de notre culture européenne et sur la spiritualité, et cela nous a guidé sur nos différentes compositions. Nous aimons aborder ces interrogations en traitant des histoires.
Pourquoi avoir choisi EX-VOTO pour son titre ?
Nous sommes très inspirés par la spiritualité, la religion en général. Un ex-voto est un remerciement pour un vœu exaucé, et cela que ce soit dans les religions polythéistes ou monothéistes. On avait envie de remercier pour ce vœu que chacun de nous avait au fond de lui, de réaliser quelque chose avec EYES OF VERONA.
Avez-vous une ou plusieurs anecdote(s) sur votre vie en tournée ou en studio ?
C’est vrai que la vie de groupe, c’est beaucoup de moments tous ensemble, en studio, en répète, en tournée… Donc des anecdotes, tu imagines bien que ce n’est pas ça qui manque ! On a un tas de petits souvenirs qui sont plus ou moins intéressants à raconter, mais si on devait retenir une anecdote, ce serait peut-être un fou rire que nous avons eu un jour sur scène. On ne se souvient même plus vraiment de la raison, mais on s’est bien marré.
Avez-vous une ou plusieurs exclus à livrer ?
Oui, nous avons des choses qui arrivent sur 2015, mais on ne peut pas trop en dire pour le moment. Ce qu’on peut dire, c’est qu’un nouveau clip d’un titre issu de l’album va sortir… On vous laisse deviner lequel ?
Que pensez-vous de l’industrie musicale d’aujourd’hui ?
L’industrie musicale se porte pas trop mal pour certains labels et certains artistes… (rires). Les ventes de disques se sont effondrées ces dernières années c’est un fait. Les artistes sont amenés à se consacrer beaucoup plus au live, ce qui n’est pas pour nous déplaire, dans le sens où on voit de plus en plus d’artistes sur la route. Et puis nous adorons aussi nous-mêmes être sur scène avec EYES OF VERONA. Le studio est vraiment génial pour créer, mais partager nos chansons en live est encore mieux.
Si vous aviez le pouvoir d’y changer quelque chose, le feriez-vous ? Si oui, quoi ?
En tant qu’artistes, je pense qu’on a un travail à faire pour engager notre public à nous soutenir : donner le meilleur de nous-mêmes, proposer des albums et des shows de qualité. Après, changer les choses dans l’industrie musicale est finalement faisable, chacun à son niveau : les artistes, les fans, les producteurs, tourneurs, promoteurs… Mais comme toute industrie en mutation, cela prendra sans doute un peu de temps et demandera d’accepter ces changements.
Y a-t-il un artiste et/ou un album qui ait changé votre vie ?
Math : Pulse (Live) de Pink Floyd
Sam : American Idiot de Green Day
Sophie : No Doubt
Nico : Marilyn Manson
Sof : No Use For A Name