C’est en 2009 que David Faucheux (guitare/choeurs) et Nicolas Gaillard (guitare/chant) forment HighStream. Quelques mois plus tard, ils sont rejoints par un autre Nicolas et un autre David : David Ribeiro (bassiste/choeurs) et Nicolas Defer (batterie/choeurs).
Leur musique, forte d’un mélange de rock, de funk et de blues, est influencée par des artistes tels que Rage Against The Machine, Jimi Hendrix ou encore Stevie Wonder. Le quatuor lyonnais se lance dans l’enregistrement de leur premier album, Play It. Un an plus tard, le disque se retrouve en vente sur leur site Internet, ainsi que sur les plateformes de téléchargement (iTunes, Deezer, etc.)
Comment vous êtes-vous rencontrés et comment l’idée de former un groupe vous est-elle venue ?
Nico G. : Tout commence en 2009 quand, étudiant à la MAI de Nancy, j’ai fait la connaissance de David F. Du fait de nos influences musicales communes, on a beaucoup travaillé ensemble pour obtenir notre diplôme. A la fin de l’année, on est tous les deux retournés dans nos fiefs respectifs en Rhône-Alpes, et on a eu cette idée de monter un groupe de rock, histoire de mettre en pratique tout ce qu’on avait développé à Nancy. On a eu pas mal de difficultés à trouver une bonne base rythmique, et après plusieurs essais, c’est en 2012 que David R. nous a rejoints, puis Nico D. est venu amener la formation définitive.
David F. : Comme l’a dit Nico G, tout s’est fait assez naturellement après le MAI. Du coup, on a commencé par être un groupe de reprises, surtout parce qu’on avait hâte de refaire de la scène. Mais très rapidement, on s’est mis à composer pour mettre en avant notre propre identité.
David R. : J’ai fait la connaissance de Nico G. à l’ARM ou nous enseignions tous les deux, lui la guitare, et moi la basse. A l’époque, je jouais encore beaucoup dans les groupes de bals et je devenais usé de faire de la reprise pour faire de la reprise. J’avais envie de créer. Lors d’une discussion avec notre responsable d’école, j’avais indiqué que je cherchais un groupe de compositions. C’est lors d’un entretien entre notre responsable et Nico G. qu’il lui a indiqué que je cherchais un nouveau groupe. C’est ainsi que Nico G. m’a contacté pour passer une audition, et que, par la suite, j’ai intégré la famille HighStreamienne.
Nico D. : Je suis entré dans le groupe en septembre 2012 après avoir passé les auditions, complétant ainsi la formation. J’ai eu connaissance de ces auditions par David F. avec qui je jouais déjà à l’époque sur d’autres projets musicaux. L’arrivée dans le groupe s’est déroulée assez naturellement, et j’ai pris cette opportunité comme une occasion de diversifier mon jeu et mon style musical, orientés principalement sur le metal à l’époque (et encore aujourd’hui d’ailleurs, on n’arrête pas d’être metalleux du jour au lendemain !).
Pourquoi avoir choisi le nom « HighStream » pour votre groupe ?
Nico G. : L’histoire du nom HighStream est assez marrante. On a testé pas mal de noms avant de faire notre première scène, le dernier avant HighStream était « Thalie », du nom de la muse de la comédie dans la Grèce antique (c’était aussi le nom de mon chat quand j’étais petit). On a trouvé HighStream suite à un brainstorming avec des proches du groupe qui s’est déroulé la veille de notre première scène. L’idée a vraiment fait l’unanimité. On a donc appelé les organisateurs pour qu’ils remplacent Thalie par HighStream le jour même du concert, sans trop y croire, mais ils ont été très réactifs. Grâce à eux, on a pu effectuer notre tout premier concert en tant qu’HighStream.
David F. : C’était assez fun comme situation, et comme le concert s’est vraiment super bien passé, on s’est dit qu’on avait trouvé le bon nom ! Même si c’est un peu dur à prononcer, je trouve que c’est assez représentatif de ce que l’on produit musicalement. On essaie toujours d’amener beaucoup d’énergie dans ce que l’on fait et d’être attentifs à la dynamique des morceaux. Et puis bon quoi qu’on fasse, quelle que soit la situation, on a toujours de nouvelles idées, comme un flux créatif qu’on a un peu de mal a apprivoiser parfois, d’ailleurs ! Alors oui, pour ma part, je me retrouve vraiment bien dans ce nom.
Quels ont été les événements et les rencontres les plus marquants dans la vie du groupe ?
Nico G. : Pour moi, les deux événements qui ont marqué un tournant dans ma vision du groupe, ça a été le 1er avril 2010, à l’occasion de notre premier concert, où on a cartonné et où on a vraiment vu le potentiel de ce qu’on pouvait donner quand on était sur scène. Et le deuxième (sans surprise), c’est la sortie de l’album, le 1er mars 2014 (les premiers jours des mois sont souvent révélateurs pour moi ^^) avec lequel on a vu qu’on pouvait donner aussi bien en studio que sur scène, même si je pense qu’on reste meilleurs sur scène et que l’album vaut plus le coup d’être vécu en live qu’écouté.
Pour les rencontres, on a rencontré tellement de gens qui nous ont amené des choses que ce serait injuste d’en citer un ou deux en particulier. Si les autres veulent s’y essayer 😉
David F. : Encore une fois, j’ai un peu le même ressenti que Nico G. ! Ce premier concert reste vraiment un super souvenir, et Highstream, comme projet, est vraiment né ce soir là. Tout le processus d’enregistrement de l’album, donc presque toute l’année 2013 a aussi été très marquante ! Entre les moments de doute et l’énorme satisfaction après tout le travail accompli, y a eu de sacrées émotions ! Tous les moments qu’on a passé ensemble en studio étaient sublimes ! On passait du fou rire à la concentration extrême en un rien de temps, et je pense que c’est le moment où on s’est vraiment dit que, tous ensemble, on était devenu non plus juste un groupe, mais une vraie famille, et qu’on regardait dans la même direction.
Pour ce qui est des rencontres marquantes, c’est vrai qu’il y en a eu pas mal depuis la création de HighStream, et qu’on a aujourd’hui la chance de travailler avec beaucoup de gens géniaux et qui croient vraiment au projet. Je pense qu’on ne sera jamais assez reconnaissants de tout ce que ces personnes ont pu nous apporter. Après, j’en citerais quand même deux qui nous ont amené là où on en est aujourd’hui : Alek Tahora qui a mixé et masterisé intégralement le premier album du groupe, et qui nous a permis d’exprimer notre créativité sans aucune restriction. Et notre très chère manager, Lydie Florent, qui, en plus de nous avoir amené à vraiment professionnaliser le projet, est devenue un membre à part entière de la famille HighStream. Toujours là pour nous recadrer et nous porter (voire même nous supporter…) humainement et musicalement, elle est désormais un atout indispensable au bon développement du groupe. C’est pas pour rien qu’on la surnomme Maman !!!
David R. : Je suis d’accord avec David F., 2013 a été marquante pour HighStream, avec un opus fraîchement sorti, des heures et des heures de travail, mais des fous rire et surtout de bons repas après les sessions.
Nico D. : Le moment le plus marquant est, pour moi, la sortie de l’album. Il marque une première grosse évolution dans l’avancée du groupe et après une année éprouvante mais mémorable, je pense qu’on peut être satisfait du rendu final. Je rejoins Nico G. quant au fait qu’on transmet plus de choses en live que sur l’album.
Concernant les rencontres, elles ont été nombreuses, et je ne préfère pas les dissocier, chacune a eu son importance à différents niveaux.
De quoi vous inspirez-vous lorsque vous écrivez et composez vos chansons ?
Nico G. : Ha vaste question ! On a tous nos petits secrets de composition, des façons différentes de travailler et des artistes propres qui nous inspirent. Pour ma part, en tant qu’auteur, je puise pas mal l’inspiration dans ce qui m’entoure : lectures, films, événements… Bizarrement, la façon dont je me sens n’influe pas tellement sur l’ambiance des paroles, je peux être très heureux et écrire une histoire sur un mec qui se suicide, par exemple ! Tant que l’inspiration vient, je vais là où elle m’emmène sans trop me poser de questions.
David F. : Pour ma part, je fais beaucoup confiance à mon humeur et mon ressenti. Chaque événement vécu ou observé peut amener à la naissance d’un nouveau morceau. Mais j’ai besoin que la musique que je compose reflète quelque chose que j’ai ressenti ou qui m’a marqué. J’ai donc une approche très émotionnelle de la chose ! La chance que j’ai, c’est que Nico G. et moi nous connaissons vraiment très bien, et que je sais d’avance qu’il captera l’essence de ce que je compose musicalement sans effort, pour trouver les paroles adaptées et les arrangements qu’il faut ! Sans parler de notre super section rythmique, qui saura porter le morceau vers des cieux toujours plus groovys !
David R. : De mon côté, c’est le ressenti, l’accumulation de riffs joués ces dernières années ou un riff travaillé devant la TV, ça vient comme ça vient. Je n’hésite pas à simplifier ou même à recomposer une partie de basse quand il faut, même en cours d’enregistrement au studio. Si je le sens pas, je change jusqu’à trouver ce qui me plaît, ce qui passe le mieux avec la partie désirée. J’essaie d’être toujours au service du morceau.
Nico D. : Je compose en fonction de la période musicale dans laquelle je suis. Par exemple, si j’écoute plus du progressif, je vais écrire des parties plutôt complexes, si je suis plus dans une période plutôt balades rock, je vais penser à des parties plus basiques. Quand je réécoute des morceaux composés il y a quelques temps, je suis capable de me souvenir quels étaient les morceaux que j’écoutais en boucle à ce moment-là et qui ont par conséquent inspirés mes parties de batterie ou même des mises en place. Sinon, plus généralement, je m’inspire des parties des autres membres du groupe.
Votre album Play It est sorti en mars dernier. Pouvez-vous m’en dire plus concernant sa conception ?
Nico G. : La première chose à dire, je pense, c’est qu’il a été entièrement financé et enregistré avec nos propres moyens afin qu’on ait le plus de liberté possible en terme de temps, de son et d’énergie. Pour la conception, le seul membre à avoir assisté à la conception de l’album de A à Z est David R., puisque tout se passait chez lui, donc je pense qu’il sera plus à même de raconter l’histoire.
David R. : L’enregistrement de cet album a été une superbe expérience, inoubliable et formidable. Cet opus a été enregistré chez moi de A à Z, comme indiqué par Nico G. Je me suis occupé de toutes les prises de sons. La batterie a été enregistrée dans ma cave, avec juste un drap, une couverture épaisse, pour couper la pièce en deux et l’insonoriser un minimum. La batterie est rentrée juste, il ne fallait pas plus de gamelle :p
Les instruments à cordes ont été enregistrés dans le bureau à l’aide du torpedo VB-101 de chez Two Notes (société française) qui est “une sorte de haut-parleur numérique”, un outil de travail que j’ai découvert pendant les divers tests avant l’enregistrement de l’album, polyvalent et surtout très efficace niveau simulation. Enfin, les voix ont été enregistrées dans la cave, dans un espace très restreint où étaient entreposées mes bouteilles de vins.
La direction artistique a été confiée à Alek Tahora de chez SOS Mixage, il a également effectué le mixage et le mastering. Grâce à son travail, au fur et à mesure sur les morceaux, nous nous sommes permis plus de liberté sur les choeurs et autres gigs.
Avez-vous suivi une ligne de conduite ou vous êtes-vous lancés dans ce projet sans vraiment savoir où vous alliez ?
Nico G. : Oui et non. On avait tous une idée précise de là où l’on voulait aller, mais pas du chemin à emprunter. On a donc pas mal bricolé, au sens propre comme au sens figuré, pour obtenir ce qu’on voulait et on est vraiment content du résultat final. On a reçu pas mal d’aide et de conseils d’Alek Tahora de SOS Mixage à partir du moment où on l’a rencontré, et on le remercie vraiment pour sa collaboration.
David F. : On a vraiment pris le temps en studio, pour expérimenter, bidouiller, et même torturer certains morceaux. Même si la plupart des morceaux étaient déjà bien aboutis, on s’est servi du studio comme d’un vrai laboratoire pour tenter de nouvelles choses et développer de nouvelles idées que l’on avait pas eu le temps d’expérimenter auparavant. L’exemple le plus flagrant, c’est la mise en place de beaucoup de chœurs sur tous nos morceaux et qui étaient auparavant totalement absents ! Depuis le studio, dans le groupe, tout le monde chante, et c’est même devenu primordial pour nous !
David R. : Également, nous n’avons pas hésité une seule fois sur la qualité. Nous avons même supprimé un mois entier d’enregistrement, car le son ou le résultat obtenu ne nous convenait pas, pour recommencer nos recherches et aboutir à ce que l’on voulait.
Avez-vous une ou plusieurs anecdotes de studios et/ou de tournée à me raconter ?
Nico G. : En studio, lors des sessions de prises chant chez David R., j’enregistrais dans la cave, à coté des bouteilles de vin. En attendant que tout soit prêt en haut, je m’amusais à étudier les étiquettes et je demandais à David si on pouvait boire ses meilleures bouteilles après l’enregistrement. J’ai toujours essuyé un refus 🙁
Pour la scène, rien ne vaut l’anecdote de David F.
David F. : Ahah oui ! Le plus dur concert de ma vie !! J’ai enchaîné une journée de travail, plus un concert en ayant la rougeole ! Atroce ! Je me suis shooté au RedBull pour ne pas m’effondrer de fatigue littéralement. Sur scène, j’étais davantage concentré sur le fait de rester debout que sur nos morceaux ! J’ai dû dormir quasiment 20 heures le lendemain, impossible de me lever. Mais au moins, ça m’a appris qu’on peut jouer en toutes circonstances ! Quand on croit en quelque chose, on peut toujours trouver des réserves, et pour moi, il était hors de question d’annuler un concert ! 😉
David R. : Les bons petits gueuletons après une journée d’enregistrement et l’excellent Irish coffee bien assaisonné en alcool.
Nico D. : En studio, la “prise parfaite”, celle recherchée depuis le début de la journée. Yes c’est dans la boîte ! Ah non, il fallait que l’on soit samedi et qu’un mariage se déroule juste à coté pour venir ruiner notre travail avec leurs coups de klaxons à répétition pendant l’enregistrement…
Avez-vous une ou plusieurs exclus ?
Nico G. : On est en train de préparer une petite surprise à nos fans pour Noël. Programmation au Stade de France, mais chut, c’est un secret !
David R. : Quelques surprises également pour 2015 : sponsors, des morceaux, etc.
Que pensez-vous de l’industrie musicale aujourd’hui ?
Nico G. : Là, je laisse répondre.
David R. : L’industrie a beaucoup évolué depuis l’apparition d’Internet. C’est un formidable outil pour aider dans l’aventure, pour se faire connaître, mais il est aussi plus dur qu’à l’époque de la K7 audio envoyée au major pour sortir du lot. On s’adapte et on essaye de tirer des avantages comme des inconvénients des différentes technologies et outils mis en place et qui évoluent tout le temps.
David F. : Dur de répondre à cette question. Je pense vraiment qu’aujourd’hui, on assiste à une transformation totale de l’industrie et du paysage musicaux dans son ensemble.
L’apparition de nouveaux médias de diffusion liés à Internet a complètement changé les mentalités et les habitudes des consommateurs, et j’ai parfois l’impression que bon nombre des principaux acteurs de l’industrie ont du mal à suivre les évolutions…
Grâce à Internet, la musique est devenue plus diverse, plus accessible, et cela facilite énormément l’émergence de nouveaux talents jusqu’à un certain point. La diffusion et la communication est devenue beaucoup plus simple qu’avant pour les groupes. C’est assez dingue de voir à quel point on peut toucher un grand nombre de personnes, qui plus est à l’international, en très peu de temps ! Et de même, la multiplication des outils numériques mis a disposition permet de presque monter tout un projet, sans passer par la case studio.
Du coup, de nouveaux projets amateurs ou à vocation professionnelle très créatifs et de très grande qualité émergent sans cesse, et amènent une variété grandissante au paysage musical d’aujourd’hui. C’est une force et une chance considérable dans notre milieu ! Mais le contrecoup de cette multiplication de l’offre, c’est que si, en tant que groupe, on devient visible assez facilement, il devient très difficile de percer complètement et de faire valoir sa différence. Majors et gros labels, qui étaient une étape quasi-obligatoire pour le bon développement et la professionnalisation des groupes auparavant, ont tendance à soigneusement éviter la prise de risque et ne jouent plus du tout leur rôle de mise en avant de nouveaux talents. Du coup, leur crédibilité et leur rôle est souvent remis en question.
L’univers professionnel de la musique aujourd’hui me semble être devenu très flou, et je pense que l’industrie musicale dans son ensemble doit se diriger vers une restructuration globale de son modèle de fonctionnement afin de mieux coller aux nouvelles habitudes de consommation (la vente de disques ça reviendra pas les gars, va vraiment falloir finir par l’accepter..!) et doit aussi réapprendre à être un soutien et un partenaire privilégié pour aider au développement de nouveaux artistes.
Y a-t-il un artiste et/ou un album qui ait changé votre vie ?
Nico G. : Pour moi Led Zeppelin Remasters, qui est le premier disque que j’ai écouté de ma vie (5 ans), et qui m’a fait vouer un culte sans précédent à la musique ! Aujourd’hui encore, Led Zeppelin reste mon groupe favori.
David R. : Mon père étant un ancien musicien professionnel, il y a eu depuis que je suis petit de la musique dans la maison et tous les styles, mais Pink Floyd m’a vraiment motivé à faire de la musique.
Nico D. : Pour moi, Rush, qui est aussi le groupe préféré de mon père. C’est en écoutant les albums Permanent Waves et Hold Your Fire que j’ai eu envie d’apprendre à jouer de la batterie.
David F. : Je dirais Doug Aldrich que j’ai eu l’occasion de voir en masterclass à La MAI. Une énorme claque qui m’a fait découvrir l’existence du hard blues et qui a considérablement influencé mon jeu.
Avez-vous déjà ressenti quelque chose de fort durant un concert ?
Nico G. : Un concert de Lorie quand j’avais 12 ans et auquel je devais accompagner ma petite sœur. J’ai ressenti une forte envie de meurtre. Mais ça va, depuis, je lui ai pardonné, je vais fréquemment me recueillir sur sa tombe !
David R. : La dernière tournée de Phil Collins, qui fût mon premier gros concert en salle. J’ai senti l’émotion que Phil Collins dégageait. Également, tout dernièrement, j’ai été très flatté que l’on me reconnaisse suite à ma vidéo de démonstration pour Chillbass : une personne est venue m’accoster après notre prestation en me posant la question.
Nico D. : Le concert d’Avenged Sevenfold au Zénith de Paris avec Five Finger Death Punch en première partie. Avec le petit frère dans la fosse et une ambiance de folie, tout simplement mémorable !
Sinon, lors de la Fête de la Musique 2014, lorsqu’on a joué Beat It de Michael Jackson en mixant les groupes Highstream et Panama (groupe avec mon père à la basse et mon petit frère à la guitare). Deux bassistes, mon frère et son prof de guitare sur la même scène, le tout pour une reprise improvisée, j’avais forcément le sourire !
David F. : Le concert de The Winery Dogs à La Maroquinerie de Paris, en 2013 : une ambiance de folie, des musiciens de folie, une vraie communion entre le public et le groupe… C’était juste magique ! Sinon, pour un de nos concerts, je dirais le V.L.M Festival, l’an dernier. Du début à la fin, j’avais des frissons tant je sentais que sur scène, on était en parfaite communion. L’un des sets les plus aboutis qu’on ait réalisé tous ensemble !
En commun : le concert de R.A.B. à La Marquise de Lyon, le samedi 11 octobre : claque musicale, humaine.
Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir en live ?
David R. : Muse, prévu pour juillet 2015, mais également Jamiroquai, jamais eu le temps d’aller à l’un de ses concerts.
Nico D. : Rush, en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard !
David F. : Revoir The Winery Dogs !!!!!!
Si vous pouviez collaborer avec un seul artiste, dans toute votre carrière, qui choisiriez-vous ?
Nico G. : Je ne dirais pas non à un duo avec Matthew Bellamy.
David R. : Marcus Miller. J’aimerais bien collaborer avec lui pour l’écriture d’un morceau.
Nico D. : Mike Shinoda, artiste très complet et mon rappeur préféré.
David F. : Richie Kotzen, sans hésiter ! Pour la qualité de son jeu, de sa voix, et de son écriture.
Le meilleur album de votre collection ? Le pire ?
Nico G. : Pour le meilleur, j’hésite entre Pornograffitti d’Extreme et Love Over Gold de Dire Straits.
David R. : Pour le meilleur, soit Blood Sugar Sex Magik des Red Hot, soit The Wall de Pink Floyd.
Nico D. : Le meilleur, je dirais Kingdom Of Desire de Toto.
David F. : Le meilleur… Soit Pornograffitti d’Extreme, soit Go Faster de Richie Kotzen.
Nico G. : Pour le pire, je crois qu’on est tous d’accord, c’est l’album Play It de HighStream. Tout est à chier, le chanteur chante faux et n’a pas de voix !
Nico D. : Le batteur est jamais en rythme !
David F. : Les solos de guitare sont poussifs et dissonants !
David R. : La basse groove pas un kopeck !
Nico G. : Dire qu’on en a encore 500 à écouler…
Votre achat d’album le plus récent ? Le plus vieux ?
Nico G. : Le plus récent, c’est l’album d’un jeune pianiste blues absolument énorme qui s’appelle Luca Sestak, que j’ai découvert sur Youtube. L’album s’appelle New Way, et je le conseille à tous les fans de blues, de piano et de musique en général. Le plus ancien que j’ai acheté, avec mes sous à moi, ça doit être Led Zeppelin II.
David R. : Le plus récent, Home d’Electro Deluxe. Le plus vieux, Is There Anybody Out There? The Wall Live 1980-81 de Pink Floyd.
Nico D. : Le plus récent, Waking The Fallen Resurrected d’Avenged Sevenfold. Le plus vieux, bonne question… Je pique toujours ceux qui sont dans la collection de mes parents.
David F. : Mon dernier album acheté, c’est RAB 1. Groupe de garage rock de mon ancien professeur de guitare, une vraie tuerie !
Votre top 5 de titres du moment :
Allez on est 4, on en donne un chacun et le dernier on trouve le titre qui nous met tous d’accord.
Nico G. : Telegraph Road de Dire Straits
David F. : Uptown Funk de Mark Ronson feat. Bruno Mars
David R. : I’m A Believer de TM Stevens
Nico D. : Dear God d’Avenged Sevenfold
HighStream : Give In To Me de Michael Jackson
Quels sont vos récents coups de cœurs musicaux ?
Nico G. : 83NolyStreet pour le studio, RAB pour le live.
David R. : Comme Nico G.
David F. : Pareil !!!
What’s next ?
Nico G. : En ce moment, on laisse de côté la scène un petit peu (à notre grand regret, mais quand on va y remonter, ça va chier !) pour se concentrer sur notre identité sonore et visuelle. Mais on continue à composer et à rôder des sets qui promettent de plus en plus de groove !