Groupe écossais de rock indépendant que l’on ne présente plus, The Fratellis se forme il y a dix ans à Glasgow. Le succès arrive dès le premier album, Costello Music (2006), ce dernier atteignant la deuxième place de l’UK Albums Chart. Le groupe partira en tournée et passera par deux des plus importants festivals du Royaume-Uni : le Glastonbury (Angleterre) et T In The Park (Ecosse).
Le deuxième album, Here We Stand, est publié en juin 2008. Un an plus tard, les Fratellis partent en hiatus pour 3 ans. Ce n’est qu’en 2012 que We Need Medicine, leur troisième opus, est sorti.
Aujourd’hui, les glaswegians dévoilent Eyes Wide, Tongue Tied. Ils passeront par le Trabendo de Paris le 27 octobre prochain, dans le cadre d’une tournée mondiale.
Interview avec Jon Fratelli, chanteur et guitariste du groupe.
Le groupe The Fratellis s’est fondé il y a dix ans.
Quelles sont vos impressions sur votre développement, depuis ce jour ? Quels ont été les événements et les rencontres les plus importants depuis le début de votre carrière ?
Se rencontrer les uns les autres a été l’événement le plus important. Pour le reste, il nous a juste fallu continuer à se divertir et connectés, d’une manière. Chaque changement nous a conduit où nous en sommes aujourd’hui.
Votre quatrième album, intitulé Eyes Wide, Tongue Tied, est sorti en août dernier. Dans quel état d’esprit étiez-vous quelques jours avant le jour J ?
Personnellement, je suis heureux avec l’idée de laisser les choses se faire, peu importe comment elles se déroulent. J’aime cet album et je serai heureux si les gens l’aiment aussi.
Quels ont été vos souvenirs les plus marquants durant la conception de l’album ?
La facilité, j’imagine. Je ne me souviens pas que ça ait été fatiguant, tout s’est mis en place comme il faut.
Pouvez-vous me parler de la photo qui constitue l’artwork ?
Pas vraiment… On a choisi la première photo que tout le monde a aimé.
Nommez-vous vos albums à partir de quelque chose en particulier ?
Pareil que les pochettes, on choisit le titre qui nous convient à tous.
Avez-vous quelques anecdotes de votre vie en studio et/ou en tournée à raconter ?
J’aimerais en avoir… Notre vie est assez ennuyeuse…
Avez-vous des exclus à dévoiler ?
Musicalement, pas que je sache. Des rumeurs ? Rien qui n’intéresserait qui que ce soit.
Comment percevez-vous l’industrie musicale ?
En tant qu’industrie, je suppose que c’est un peu comme tout : si les choses se vendent, alors les gens qui vendent sont heureux. Je suis heureux rien qu’avec le fait d’avoir un public.
Y a-t-il un album et/ou un artiste qui vous ait donné envie d’être musiciens à votre tour ?
Oui, il y en aurait beaucoup à mentionner, mais Pink Floyd est mon premier amour.
Avez-vous déjà ressenti quelque chose d’émotionnellement fort durant un concert ?
Tout devient émotionnel, d’une manière ou d’une autre. J’ai ressenti un fort respect partagé à un concert de Leonard Cohen, il y a quelques années.
Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir un jour en live ?
J’ai pratiquement vu tous ceux que je voulais. Je vais probablement tenter Dylan une dernière fois.
Dans quelles villes aimeriez-vous jouer ?
Peu importe, n’importe quelle ville dans laquelle quelqu’un veut nous voir. C’est aussi simple que ça.
Si vous ne pouviez collaborer qu’avec un seul artiste dans toute votre carrière, qui choisiriez-vous ?
Beck.
Le meilleur album de votre collection ? Le pire ?
Le meilleur : Abbey Road. Le pire… Je n’ai que des albums que j’aime !
Votre plus vieil achat d’album ? Le plus récent ?
Je n’ai pas acheté d’album depuis quelques années, mais mon premier achat avec mon argent fût Relics de Pink Floyd en cassette.
Votre top 5 de titres du moment ?
J’ai aimé le duo Mark Ronson/Bruno Mars, mais c’est tout ce que j’ai. Je suis sûr qu’il une a des tonnes, mais faut pas me demander.
Votre artiste coup de coeur ?
Bruno Mars.
En tant que groupe, quelles sont vos plus grandes aspirations ?
Continuer à être digne d’avoir un public.
What’s next ?
On est en tournée à partir de mi-septembre jusqu’en décembre, ensuite peut-être que je ferai une longue sieste !
English Version
Indie rock Scottish band The Fratellis – that we no longer need to introduce – has been founded ten years ago in Glasgow. Success comes with their debut album, Costello Music (2006), which reaches the second rank on the UK Albums Chart. The band then went on tour and performed at two of the most popular festivals in UK : Glastonbury (England) and T In The Park (Scotland).
Their second opus, Here We Stand, was released in June, 2008. One year later, the band went on hiatus for 3 years. In 2012, they published We Need Medicine.
The Glaswegians lately presented us their last album, Eyes Wide, Tongue Tied. They’re going on tour from September till December and will perform at the Trabendo, Paris on October, 27th.
Interview with Jon Fratelli, vocalist and guitarist of the band.
You guys founded The Fratellis ten years ago.
What would you say about your development since then ?
What have been the most important events and meetings all along you career ?
Meeting each other would have been the most important event. As for the rest of it, it’s just been about keeping ourselves entertained and connected in some way. Any changes along the way have been to that end.
Your fourth album entitled Eyes Wide, Tongue Tied is about to be released very soon. Which state of mind are you guys in ?
Personally I’m happy to just let things play out however they need to. I like this record and will be happy if some people agree.
What have been your most striking memories working on this record ?
How easy it was I guess. I can’t remember it being laboured, everything fell into place nicely.
Could you tell me about the photograph on the cover ?
Not really… We went with the first piece of artwork we saw that we all liked !
Do you name your records after anything in particular ?
It’s the same as with the artwork, we go with the first one we all agree on.
Do you have some little stories about your life in studio and/or life on tour to tell me ?
I wish I did… Our life is quite dull…
Do you have some exclusive stuff to leak ?
Musically… not that I know of… Gossip ? Nothing that anyone would find particularly interesting…
How do you perceive musical industry ?
As an industry I guess it’s much all the others, if things are selling then the people selling it are happy, I’m happy just to have an audience.
Is there some record and/or artist that made you want to become musicians yourselves ?
Too many to mention but Pink Floyd were my first love.
Have you ever felt something emotionally strong during a show ?
It’s all emotional one way or another… I felt a lot of shared reverence at a Leonard Cohen show a few years back.
Which artist(s) would you like to see playing live ?
I’ve seen mostly everyone I wanted to. I’ll probably try and catch Dylan one last time.
Which towns would you like to play in ?
Anywhere and everywhere that anyone wants to see us… Honestly it’s that simple.
If you could collaborate with only one artist in your whole career, who would you choose ?
Beck.
The best record of your collection ? The worst one ?
The best Abbey Road, the worst… I only have records I like!
Your oldest record purchase ? The most recent one ?
I haven’t brought a thing in the last few years but my first purchase with my own money was Relics by Pink Floyd on tape.
Your top 5 tracks lately ?
I liked the Mark Ronson/Bruno Mars song but that’s all can think of. I’m sure there’s tons but I’m not the guy to ask.
Your last artist « crush » ?
Bruno Mars.
As a band, what are your biggest aspirations ?
To keep being worthy enough of an audience.
What’s next ?
We tour from mid September to December then maybe I’ll take a long nap !