man is not a bird groupe live olympia paris

Groupe originaire de Paris et mêlant des influences shoegaze, postrock et stoner, Julian, Valentin, Maxime et Jordan forment Man Is Not A Bird en 2012. En trois ans, ils assurent la première partie de groupes tels que As We Draw, Totorro, Suis La Lune, etc. Leur premier album, intitulé Survived The Great Flood, sort en mars 2015.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Nous sommes Valentin, Julian, Jordan et Maxime aka Man Is Not A Bird, on est comme une petite famille et ça, c’est très important pour nous. Le projet MINAB à été créé par Valentin et Julian il y a 3 ans, a beaucoup évolué et est devenu plus mature à force de jouer et de créer ensemble. On s’inspire et on se sent proche de la scène musicale des années 90 et 2000. Des groupes comme And So I Watch You From Afar, My Bloody Valentine et Deftones ont toujours été très importants pour nous, et nous ont donné envie de faire de la musique.

Pourquoi avoir choisi « Man Is Not A Bird » pour votre nom de groupe ?

C’est assez énigmatique d’un côté, et de l’autre exprime une sorte de liberté impossible. On à tous rêvé un jour qu’on volait comme un oiseau, non ? Ça vient peut-être de là.

Quels ont été les événements et les rencontres les plus importants de la vie du groupe ?

Il y a eu plusieurs rencontres importantes dans la vie du groupe, mais je vais en citer une, c’est Andy, qui est devenu notre label manager et qui croit énormément en nous. Ça nous fait pousser des ailes, et ça nous donne envie d’aller encore plus loin et de donner tout ce qu’on a en nous.

Comment vous définiriez-vous par rapport aux autres groupes de rock français ?

Je pense qu’on est un peu OVNI par rapport aux autres jeunes groupes français actuels, on le ressent pas mal sur scène car les gens sont souvent surpris de ce qu’on peut faire, et ça, c’est un très bon point car on marque les esprits.

Votre premier album, Survived The Great Flood, est sorti en mars dernier.

Oui ! Enfin ! On en est très fiers ! Cet album représente plus ou moins la setlist des concerts qu’on a pu faire pendant un an et on voulait que ça sonne « live », qu’on puisse palper l’énergie.

man is not a bird survived the great flood album

Quelles ont été vos influences pendant l’écriture et la composition des 11 morceaux de l’album ?

Je sais pas si on peut vraiment parler d’influences, mais plutôt de d’état d’esprit dans lequel on pouvait être, morceaux après morceaux. On ne réfléchit pas vraiment à ce qu’on fait sur le moment lorsqu’on compose, c’est toujours très instinctif.

Avez-vous eu carte blanche sur la création du disque ?

Bien entendu ! Même si on n’est pas des oiseaux, on reste libre comme l’air.

Jusqu’où voudriez-vous aller avec Man Is Not A Bird ?

Nous avons tous arrêté de travailler afin de pouvoir être disponible à 100% pour le groupe. C’est simple, on veut aller le plus loin possible, rencontrer un maximum de gens et voir un maximum de pays.

Avez-vous quelques anecdotes de vie en studio et/ou de concerts à dévoiler ?

Une chose très importante en studio, c’est le café. Je pense qu’on a bu un nombre énorme de litres de café pendant la période d’enregistrement.

Y a-t-il un musicien et/ou un album en particulier qui vous ait donné envie d’être musicien ?

And So I Watch You From Afar – S/T et My Bloody Valentine – LOVELESS.

Avez-vous déjà ressenti quelque chose d’émotionnellement fort durant un concert ?

Oui, ce petit frisson d’émotion qu’on peut ressentir lors d’un concert, je suis content de dire que je le ressens souvent lorsque l’on joue, mais je me souviens aussi de l’avoir ressenti lors d’un concert de This Will Destroy You il y a quelques années de ça, à Paris.

Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir un jour en live ?

Je vais à beaucoup de concerts mais je n’ai encore jamais vu My Bloody Valentine, et j’ai vraiment hâte de pouvoir les voir.

Si vous ne pouviez collaborer qu’avec un seul artiste, qui choisiriez-vous ? Pourquoi ?

Neil Halstead de Slowdive. J’aimerais beaucoup qu’il puisse chanter sur l’un de nos morceaux car il représente beaucoup pour moi. C’est un grand artiste, j’ai dû écouter Soulvaki des milliers de fois.

Dans quelles villes voudriez-vous jouer un jour ?

Je vais dire Seattle pour ce que la ville représente musicalement, mais pour faire plus simple, on aimerait beaucoup jouer aux Etats-Unis.

En tant que groupe, quelles sont vos aspirations ?

Devenir le meilleur groupe du monde ? Ahah !

Le meilleur album de votre collection ? Le pire ?

Le meilleur : Elliott SmithEither/Or et le pire : PleymoRock.

Votre plus vieil achat ? Le plus récent ?

Le plus vieux : un ukulélé dans un vide-grenier. Le plus récent : un jeu de cordes car elles pètent tout le temps !

Votre top 5 titres du moment ?

Vos récents coups de coeur musicaux ?

Les groupes Diarrhea Planet et Ovlov.

What’s next ?

Des tournées sont en cours de préparation…