mind the thorns live show

Je vous présentais hier Fake, le premier EP de Mind The Thorns.

Pour rappel, le groupe s’est formé à Paris en 2013, et compte déjà à son actif quelques concerts et premières parties aux côtés d’autres formations telles que Close Your Eyes et Glamour Of The Kill. En 2014, ils sortent une première version de Something To Live For, extrait de leur EP sorti le 6 mars dernier. Le quintette amène un son original, explosif et lourd à la scène post-hardcore française.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

Victor (guitare) : Mind The Thorns est un groupe originaire de Paris et de ses environs. En 2013, Aloïs (batterie), mon frère Guillaume et moi-même (guitare) avons décidé de nous remettre à la musique. On a passé quelques annonces, ce qui nous a permis de rencontrer Severine et de faire le premier grand choix dans l’histoire de Mind The Thorns : partir sur un chant féminin ! Baptiste (basse) nous a rejoint pas très longtemps après ça, et nous avons pu nous concentrer sur nos premières compos.

Nos influences sont assez variées, elles vont du punk rock (Sum 41, Green Day, Blink-182…) au heavy metal (Avenged Sevenfold, Metallica) en passant par le post-hardcore (Silverstein) ou le rock alternatif (The Used).

Comment vous définiriez-vous par rapport aux autres groupes de rock alternatif français ?

Victor : Ce qui nous caractérise est probablement la voix lead féminine de Severine (encore assez rare sur la scène française dans ce style), mais surtout nos influences très variées qui proviennent de tous les membres du groupe.

Quels ont été les rencontres et les événements les plus importants de la vie de votre groupe ?

Victor : Notre rencontre avec Margaux (One Heartbeat Productions), maintenant manager du groupe, nous a permis d’arriver là où nous sommes aujourd’hui. Elle nous a beaucoup aidé et a toujours été de bon conseil. C’est grâce à des personnes comme elle que la jeune scène metal parisienne continue d’exister.


L’événement le plus marquant à ce jour est probablement la sortie de notre EP Fake le 6 mars dernier ! Nous sommes très satisfaits de ce premier résultat et fiers de pouvoir le défendre sur scène avec des groupes comme Glamour Of The Kill.

Que signifie « Mind The Thorns » ?

Victor : Je pense qu’il y a trop de « fausses » belles choses qui nous entourent, trop d’hypocrisie entre les gens, et ça me saoule. Ce nom de groupe est notre manière de le crier haut et fort.

Vous venez de sortir votre premier EP, Fake, que vous vous apprêtez à défendre sur scène...

mind the thorns fake EP

Comment se sont déroulées les sessions de travail sur cet EP ?

Qu’est-ce qui vous a le plus inspiré lors de l’écriture et la composition de cet EP ? Pourquoi avoir choisi « Fake » pour titre ?

Victor : Cet EP est une auto-production, donc carte blanche. On a tout enregistré chez Guillaume durant de très longues nuits !

Je dirais que le plus difficile, du coup, a été de mettre d’accord les 5 membres du groupe sur un style (trop d’influences tue l’influence !). D’ailleurs je crois qu’on n’a pas réussi !

Vous pourrez trouver de bons vieux riffs punk rock sur Something to Live For, des sonorités hyper heavy sur The Other Side, ou encore de gros riffs type post-hardcore sur Fake ou Rise Again.

On pense que la diversité des sons d’un même groupe est la clé pour s’éclater. Perso, je trouve ça assez chiant d’écouter un album et d’entendre 10 fois la même musique, et j’ai l’impression que certains des gros noms actuels l’ont bien montré (petite pensée pour la variété de l’album Fashionably Late de Falling In Reverse).

Fake est tout simplement le titre le plus représentatif de l’image qu’on cherche à donner au groupe : un mélange de sonorités punk et metal. La voix violente de Romain (Behind The Tales) se marie super bien avec la voix de Severine. Il manque peut-être un petit solo heavy pour finaliser la signature Mind The Thorns haha !

Il faut avouer que l’étape finale (boucler le master, préparer l’impression, assurer une date de sortie sur les plateformes) a été bien plus stressante que ce qu’on pouvait imaginer. C’est un travail compliqué, la musique ! (Pauvres de nous !)

glamour of the kill mind the thorns paris show

Vous avez assuré la première partie de Glamour Of The Kill le 9 mars dernier, soit tout récemment. Comment s’est passée votre rencontre avec le groupe ?

Victor : Ce sont des mecs vraiment cool ! Ils ont pas pris la grosse tête, et ça se ressent tout de suite lorsqu’on discute avec eux. Ils avaient l’air tout simplement contents d’être là, pas de prise de tête, leur musique est fat, leur show est carré. Que demander de plus ?

Avez-vous une ou plusieurs anecdote(s) sur votre vie en tournée ou en studio ?

Victor : Quand le voisin est venu sonner chez Guillaume à 4h du mat parce qu’il en avait marre d’écouter le titre Fake ? Lui, il achètera pas le CD…

Avez-vous une ou plusieurs exclus à livrer ? 


Victor : On n’a pas prévu une énorme tournée aux States prochainement ? Plus sérieusement : les prochains projets ont déjà démarré, mais je peux pas en dire plus (ouais, faut déjà le temps qu’on se mette d’accord ! Ou pas !)

Que pensez-vous de l’industrie musicale d’aujourd’hui ? Si vous aviez le pouvoir d’y changer quelque chose, le feriez-vous ? Si oui, quoi ? 


Victor : Pas assez de rock/metal, etc. Quand on voit que des groupes comme Metallica font partie des 10 premiers plus gros groupes de tous les temps sur les ventes (ouais j’ai lu les premières pages de leur bio !), je comprends pas comment on en est arrivé à proscrire autant le metal.

smash the offspring album

Y a-t-il un artiste et/ou un album qui vous ait marqué, plus qu’un autre ?

Victor : Smash de The Offspring. C’est le virage pour moi.

Avez-vous déjà ressenti quelque chose d’émotionnellement fort durant un concert ?

Votre meilleur souvenir de concert ? Le pire ?

Victor : Allez, pour le pire, en ce qui nous concerne : panne de courant au milieu de notre set (première partie de Close Your Eyes au Klub, pour ceux qui s’en souviennent).

En plus, c’était sur notre reprise de Calvin Harris qui explose bien à la fin. Malgré ça, notre public est resté à fond. Ouais, il déchire notre public ! La prochaine fois (je touche du bois !), vous aurez droit à une impro acoustique si on pense à ramener la guitare !

Moment fort que j’ai pu vivre récemment : voir Dream On joué par Aerosmith au Hellfest, en 2014. Je n’étais pas venu pour ça spécialement, j’attendais Avenged Sevenfold, et ce moment m’a tout simplement marqué pour le reste de ma vie, je pense. Ces mecs respirent le rock, et ça fait des frissons dans le dos.

Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir en live ? 


Victor : Metallica ! Je n’ai jamais eu l’occasion de les voir, mais ce groupe reste une légende.

Si vous ne deviez collaborer qu’avec un seul artiste, qui choisiriez-vous ?

Victor : Billie Joe Armstrong. Ce mec a tellement apporté à la musique punk rock d’aujourd’hui, et ça depuis le début des années 90 avec Green Day. Même si notre musique s’éloigne de la leur, j’admire énormément cet artiste pour sa créativité et son attitude plutôt rock’n’roll !

Le meilleur album de votre collection de disques ?

Victor : Hum… Très difficile à dire, y en a tellement ! Allez comme ça, le premier qui me vient : In Love And Death, The Used.

in love and death the used album
pardon my french chunk no captain chunk album

Le pire ? 


Victor : C’est pas avouable ce genre de choses ! ^^

Votre achat d’album le plus récent ? 


Victor : Pardon My French de Chunk! No, Captain Chunk!

Le plus vieux ? 


Victor : Ignition de The Offspring (Guillaume avait déjà acheté Smash ! Bâtard !)

Votre top 5 titres du moment ?

Vos récents coups de coeur musicaux ?

Victor : PVRIS.

What’s next ?

Victor : Compos en cours, concerts à venir ! We keep in touch? ++

mind the thorns band