Votre premier EP, Seventeen, n’est sorti que récemment.
Quel a été l’état d’esprit du groupe avant sa sortie ?
On était tous carrément impatients, comme des gosses, autant que pour tout ce qu’on a fait jusqu’à maintenant : le premier merch, le premier clip… Les premières fois quoi ! Ahah!
Quelles opportunités cet enregistrement vous a-t-il offert ?
Pour le moment, on cherche à s’en servir pour booker la prochaine année. Le clip, par contre, nous a beaucoup plus servi pour d’autres opportunités qui s’offrent à nous. Le gros point positif, c’est que ça nous donne beaucoup plus de crédibilité aux yeux du public, des autres groupes et des programmateurs.
Vous composez actuellement un maxi EP de 8 titres, voire un album (avec un style plus « rentre dedans » selon les dires de Maxime).
Vers quel style allez-vous vous pencher pour donner une suite logique à Seventeen ?
Au niveau du style de nos prochains morceaux, on est, à vrai dire, incapables d’y coller une étiquette ahah! On compte garder nos influences et nos sonorités, et donner quelque chose d’encore plus professionnel et abouti que Seventeen.
Quel regard portez-vous sur l’actualité musicale aujourd’hui ?
Pfiou, ça risque d’être long ahah! L’industrie musicale dans sa globalité nous fait un peu peur. Quand on voit l’évolution des choses, des artistes qui sortent maintenant, ou de la culture musicale d’une grande partie de notre génération, c’est assez affolant et ça confirme le fait que notre style musical ne reverra plus le jour auprès du grand public comme il y a quelques années encore. Pour ce qui est de l’industrie musicale de notre courant, on est forcé de constater que notre pays ne nous laisse pas beaucoup de chances pour avoir ne serait-ce qu’une parcelle d’espoir haha! Mais au moins, on retrouve beaucoup de groupes qui en sont conscients et qui se bougent pour faire changer ça par leurs propres moyens !