Avez-vous rencontré des similitudes et des différences pendant le processus de création, comparé au premier album ?
La principale différence est la liberté qu’on s’est donnée à improviser en cours de création et d’enregistrement, sur le nouvel album. On a demandé à Maxime Lunel, qui nous a enregistré, de se poser en directeur artistique, afin d’avoir un œil extérieur aguerri et nouveau. Il a pu nous proposer des méthodes et des sons auxquels on n’avait pas pensé. On a pris le temps de respirer, et ça se ressent clairement dans la musique.
D’autre part, les sessions d’enregistrement du quatuor à cordes, du trio de vents, et de la chorale, ont été toutes particulières parce qu’on enregistrait pas nous-mêmes, mais d’autres musiciens invités pour l’occasion ! L’approche est totalement différente.
Quel regard portez-vous sur l’actualité musicale aujourd’hui ?
Il y a Carrefour et il y a les petits producteurs 🙂 Tout dépend de la manière dont on veut s’inscrire dans l’industrie musicale, à quelle sphère on veut appartenir. L’actualité musicale telle que servie par TF1, c’est pas tellement notre truc. Mais la scène underground est incroyablement riche et diversifiée. Elle manque de mise en lumière et de médias à grande échelle.
Y a-t-il un artiste et/ou un album qui vous ait donné envie d’être musiciens ?
La question est hyper vaste, vu que chacun de nous vient de milieux musicaux très variés (jazz, pop rock, metal…) mais les plus gros points communs restent Radiohead et Sigur Rós.
Avez-vous déjà ressenti quelque chose de fort durant un concert ?
Bien sûr ! Plein de fois ! Dernier exemple en date, le 11 juillet on a joué au Melodica Festival à Berlin, l’ambiance était géniale, le public était hyper attentif et à l’écoute, très expressif entre les morceaux, ils ont chanté avec nous… À ce stade, tu as l’impression d’être avec une bande de 500 potes plutôt que devant un public !
Quel(s) artiste(s) voudriez-vous voir en live, un jour ?
Jeff Buckley, mais il paraît qu’il n’est pas en super forme. Dead Can Dance, San Fermin, Ennio Morricone, Battles…
Quelles sont les villes dans lesquelles vous aimeriez vous produire ?
Tokyo, Londres, Téhéran, Reykjavík, Stockholm…
Si vous ne pouviez collaborer qu’avec un seul artiste dans toute votre carrière, qui choisiriez- vous ?
Damon Albarn.