Lorsque je vois l’heure à laquelle je quitte le travail, je flippe d’arriver en retard au concert. Que nenni ! J’arrive en plein pendant la « première » première partie. Si j’avais su, s’il avait été mentionné sur l’événement que deux musiciens ouvraient pour Matt Simons, j’aurais pris mes dispositions. Bref. Malgré mes recherches peu fructueuses et une grosse incertitude sur son nom, il me semble que c’est Chris Ayer qui ouvre les hostilités.

Chris Ayer

Muni d’une guitare et d’un humour qui fait se détendre une salle déjà comble, il chante quelques unes de ses compositions et une reprise, All I Wanna Do de Sheryl Crow. Le chanteur occupe seul le côté gauche de la scène. Cependant, il me donne tout de suite l’impression d’être confiant, en témoignent ses échanges avec le public et son autodérision.

Lola Dubini

Je ne connaissais pas du tout cette chanteuse / humoriste avant ce soir. J’avais lu quelques lignes à son propos dans l’événement du concert mais sans plus. Résultat : je ne pensais pas autant rire, ni être autant transportée !

Elle a interprété quelques unes des chansons de son spectacle, à savoir Plan Cul, Complexe, Y a Jamais de Princesse dans les Contes… et une reprise, Domino de Jessie J. Entre chaque chanson, Lola nous racontait une histoire, une anecdote de vie. Sa manière si naturelle de s’exprimer et son côté décalé ont fait que beaucoup se sont reconnus en elle. Comme elle le disait si joliment il y a quelques jours, à l’aube de son anniversaire : « Je suis fière de faire partie de cette génération à qui on laisse la chance à leurs envies et à leurs passions. » Je pense que tout est résumé ici.

J’ai eu un réel coup de coeur pour cette jeune artiste que j’adorerais revoir. En tout cas, je prendrais très certainement mon billet si elle venait à repasser dans la région et je vous conseille de faire de même. Très bonne soirée garantie !

Matt Simons

Il y a trois ans et quelques jours que je n’avais pas vu le musicien / chanteur. J’ai eu grand plaisir à le retrouver, à l’écouter jouer ses nouveaux (et de plus vieux) morceaux. De derrière son piano, il a réussi à s’emparer de nous tous. Entre anecdotes sur ses chansons et humour, il nous a offert près de deux heures de concert qui se sont envolées si vite !

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir et redécouvrir les morceaux d’After The Landslide ce soir-là. Je dois avouer que je me suis présentée au concert comme il y a trois ans : en ayant volontairement que très peu écouté son dernier album. Je voulais vraiment retenir les versions live de ses chansons, et, aujourd’hui encore, j’ai des réminiscences du concert de 2016. D’ailleurs, il a joué Catch & Release exactement de la même manière qu’il y a trois ans : il a tout d’abord démarré en acoustique, puis l’instru s’est ajoutée par-dessus.

Je me souviens être tombée amoureuse de The Ones You Keep Close et Lose Control. Je chéris et chérirai ces chansons très longtemps. En plus de Catch & Release, Matt a également chanté d’autres grands succès : With You, We Can Do Better… et le duo avec Lola Dubini, revenue sur scène pour Open Up (Dis-le moi). Il plaisante sur la qualité de son français juste avant de commencer, et je dois dire qu’il sonne bien mieux en live que sur la version studio.

Matt a affirmé adorer Lyon et visiter la ville grâce aux trottinettes (dont on taira la marque, sinon virement). J’ai déjà hâte de retourner le voir, ses concerts sont remplis d’une belle ambiance et je suis reboostée en positivité pour un bon moment.