betraying the martyrs resolve modern day Babylon Lyon MediatoneQuelques heures après l’interview de Resolve, que vous pourrez retrouver en ligne en début de semaine prochaine, From Sorrow To Serenity s’occupe de chauffer le public lyonnais. Visiblement, trop peu de gens étaient au courant de la tardive annonce du groupe, et c’est bien dommage. Son talent et son énergie communicative m’ont emballée.
Pour leur première date à Lyon, les écossais nous offrent un set d’une demi-heure dont leur nouveau titre, Supremacy, sorti en février dernier sur Long Branch Records.
Côté actualité, un album est prévu pour le courant de cette année.

 

 


Plus tard, c’est Modern Day Babylon qui enchérit avec un mélange 100 % instrumental de ses ambiances, de ses styles, tous aussi plaisants les uns que les autres. C’est un plaisir pour les oreilles, mais c’est aussi un plaisir pour les yeux : les membres du groupe ont l’air naturellement heureux d’être sur scène, et c’est tellement rare de voir ces sourires, ces regards complices avec le public ou même entre eux.
D’un « one-man project » à un trio récompensé par les Britva Awards (un classement des noms les plus importants parmi les médias en République Tchèque) pour « Meilleur Groupe émergent » et « Mini-album de l’année » en 2011, soit un an seulement après le début du projet, ce serait un euphémisme de dire qu’ils ont parcouru un sacré chemin !

Resolve, le troisième groupe de l’affiche, rassemble plus de monde devant la scène. Le dernier RDV avec les lyonnais remonte au 20 août dernier, en première partie de While She Sleeps au Clapier de Saint-Étienne.
Malgré quelques problèmes techniques, les musiciens s’en sortent comme des pros et inaugurent un nouveau set qu’ils seront amenés à renouveler sur leur tournée européenne dès le mois d’avril.
Cette intensité dans leur musique et leurs paroles me rend d’autant plus fière d’être lyonnaise et d’apporter mon soutien à ce jeune groupe dont vous pourrez visionner l’interview – enfin! – dès mardi.

En tête d’affiche, Betraying The Martyrs, confirme son statut de groupe incontournable de la scène deathcore / metalcore française.

Ok, j’abuse en parlant de BTM en ne mentionnant que deux genres musicaux…
Forte de la complémentarité de ses six membres et de l’expérience de chacun dans leurs précédents projets, la formation évolue dans un style hybride imprégné de metalcore, pour les parties de chant clair ajouté sur les refrains ainsi que l’utilisation de « samples » en concert, de deathcore, pour lequel BTM est connu et reconnu depuis dix ans, mais également d’autres sous-genre de metal tel que le metal chrétien, depuis la revendication des musiciens de leur appartenance religieuse chrétienne. En plus de cela, citons le deathcore, associé aux parties de chant « screamed », aux « breakdowns » et aux « blast beats » (une technique bien précise de batterie), le metal progressif, qui pousse les musiciens à aller contre les mesures rythmiques classiques, et le metal symphonique, porté par les claviers.

Tout ceci combiné à un « light show » de LED et de lumières vives, leur performance est acclamée par tous. La dernière fois que j’ai vu le groupe remonte à 2015, lors de la première édition du Longlive Rockfest, et je me souviens avoir été marquée par ce savoir-faire, ce professionnalisme. Entre temps, le groupe a sorti l’excellent The Resilient. D’ailleurs, ce concert m’a donné envie de me replonger dans leur discographie.
Le groupe a récemment annoncé quelques dates de festival d’été dont le Download Festival Paris.