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C’est encore une belle journée qui s’annonce… Nous sommes le dimanche 21 juin, c’est la fête de la musique, la fête des pères aussi, mais surtout, c’est le dernier jour de cette édition du Hellfest. Triste.

Il est un peu plus de 13h30 lorsque Red Fang monte sur la Main Stage 1. Le groupe de stoner rock se compose de Bryan Giles à la guitare et au chant, Aaron Beam à la basse et au chant aussi, David Sullivan à la guitare et John Sherman à la batterie. On peut s’apercevoir que la bande possède sa communauté de fans, à voir certains t-shirts parmi la foule, et l’entrain que suscite leur concert, d’une durée de 40 minutes. Pour ma part, je ne suis ni déçue, ni surprise. J’aime beaucoup ce groupe et j’avais été très déçue de les rater lors de leur passage à l’Epicerie Moderne, mais après les avoir vu au Hellfest, je me trouve l’être un peu moins. Disons qu’ils assurent, oui, et énormément, mais que je m’attendais à un peu plus que ça.

Direction la Valley, peu de temps avant que Red Fang termine, pour aller voir Russian Circles. Entre post-rock, rock instrumental, et parfois même sludge, le trio américain est formé par le guitariste Mike Sullivan et le bassiste Colin DeKuiper, vite rejoints par Dave Turncrantz. On entre difficilement sous la tente, entre les festivaliers étalés par terre, relativement endormis, alcoolisés, ou les deux.Beaucoup attendent donc Russian Circles, et le groupe plonge la Valley dans une ambiance assez étrange, mais intense. Aucun mot ne sera prononcé, et à vrai dire, je pense que si ça avait été le cas, quelque chose aurait été brisé. L’atmosphère qu’installe leur musique est puissante. Même si je peux comprendre qu’on n’aime pas, c’est quand même un super show que signent les américains !

« I think I've lost my mind »

Quelques minutes après, Hollywood Undead investit la Main Stage 1. Je suis le set depuis le bar VIP, mais rien que de cet endroit, je suis sidérée par l’énergie et l’identité assez originale du groupe. Les six membres sont affublés de masques, chacun a une part de chant/rap définie et possède sa propre touche. Bref, j’aime beaucoup ce style musical : mélanger des genres différents, qui, au départ, n’ont rien à voir entre eux. Certes, les masques rappellent un Slipknot, le style musical, un mélange de Korn et Linkin Park, mais le groupe envoie quand même du bon son, et c’est ce qui compte.

Il est 18h30 passées lorsque Cavalera Conspiracy monte sur la Main Stage 1. J’attendais beaucoup de ce groupe, et à vrai dire, je ne suis pas déçue. Mention spéciale à Max Cavalera et sa dreadlock qui pend dans son dos. Malgré des paroles vaguement « chantées », les musiciens mettent un coup de collier pour passer aux choses sérieuses. Cependant, le set est, je trouve, arrêté trop brutalement.

Sur la Main Stage 2, c’est Epica qui prend la suite. Je ne suis pas vraiment fan du style, ni  du groupe, donc le set me paraîtra long avant que n’arrive Limp Bizkit

20h45. Limp Bizkit reprend la Main Stage 1. Le groupe passait par le Transbordeur de Lyon le jour de notre départ pour le Hellfest, et le voilà enfin devant nous ! Un Fred Durst tout de blanc vêtu et tout de noir barbu et un Wes Borland déguisé. Le groupe a envoyé une bonne vibe, notamment grâce aux quelques reprises de KoRn ou Metallica. Rollin’ fera même bouger la foule sur la fameuse chorégraphie du clip.

« I think I've lost my mind »

Il est 23h10, après In Flames. KoRn arrive sur la Main Stage 1. Pour fêter les 20 ans du premier album éponyme, le groupe avait annoncé quelques semaines auparavant qu’ils le joueraient en intégralité, et dans l’ordre. Evidemment, les fans de la première heure étaient plus que ravis, et KoRn n’a eu aucune difficulté à emmener le public avec eux pendant plus d’une heure !

Je tiens à faire remarquer que même si le son n’a pas été très bon sur la première partie du set, la présence affirmée de Jonathan Davis, inimitable dans son jogging Adidas, a contribué à me faire encore plus apprécier les californiens. Les lumières, elles aussi, ont beaucoup apporté au show. C’était vraiment plaisant de regarder cet ensemble !

KoRn termine, puis les champs piétinés trois jours durant se vident peu à peu. Il est à peu près minuit et demi, et je suis avec Loïs au bar VIP. Nous faisons la rencontre de quelques photographes, dont Katar le Barbare et Chris Metalfreak, ce dernier étant également propriétaire du webzine Soil Chronicles (je vous invite à y faire un tour, leurs photos valent vraiment le détour !).

De très bonnes rencontres également côté musiciens : Guillaume, guitariste de Dead Season, mais aussi le batteur de Crusher.