Samedi 14 octobre 2017. Ce soir, Sounds Like Hell Productions organise le concert de Thy Art Is Murder au CCO de Lyon. Les australiens sont accompagnés d’After The Burial (USA), Oceano (USA) et Justice For The Damned (Australie), et viennent défendre Dear Desolation (Nuclear Blast), leur dernier album sorti en août dernier.
Date complète depuis quelques heures, les quatre groupes vont chacun offrir une performance intense et saluer le public et l’organisation pour fêter ça.
Justice For The Damned a déjà démarré lorsque j’arrive. Leur show fait le travail de chauffe nécessaire, c’est propre et plutôt cool à écouter et à voir. À mesure que la salle se remplit, les gens se prêtent au jeu et sont séduits par ce premier set.
Oceano prend possession de la scène et annonce une demi-heure de pur deathcore. Les musiciens nous déballent leur identité sonore et visuelle (merci le merch !) avec quelques sons s’apparentant à des coups bien placés. Ce soir, ils ont gagné une nouvelle fan.
Place à After The Burial, que l’on devait voir en début d’année en première partie d’Emmure. Entre djent et metal progressif, le quatuor, chargé à bloc et prêt à en découdre avec le public lyonnais, délivre une série de morceaux dont quelques-uns de leur dernier album, Dig Deep (Sumerian Records, 2016).
À proximité du premier rang, coincée entre quelques victimes de pogos, c’est une aventure pour revenir au « calme ». J’assiste en direct live à la remise d’une rose au chanteur par une fan. « Une première », a dit celui-ci.
Les américains finissent de chauffer correctement la salle avant de laisser la place à Thy Art Is Murder.
La première fois que j’ai vu les « Aussies », ils jouaient en première partie de Parkway Drive avec Architects, en février 2016. De tout en haut du Transbordeur, les lumières mettaient trop peu le quintette en valeur. J’avais apprécié qu’à moitié le début du concert.
Celui-ci fût une tout autre histoire ! Lorsque les lumières s’éteignent, l’ambiance dans la fosse monte de quelques crans. Le public scande le nom de « CJ », réintégré au groupe en début d’année.
Les morceaux s’enchaînent, et j’en prends plein la tête. Si j’étais restée sur ma faim en 2016, Thy Art Is Murder a su combler ce manque en quelques minutes.
Merci Sounds Like Hell Productions !