Toutes mes excuses pour le retard pris sur mes articles, ces derniers jours ne comptaient pas assez d’heures. Bref. Voici le live report du concert de Lòdz, Tides Of Man et Tides From Nebula qui se déroulait au Hard Rock Café de Lyon, le 14 octobre dernier.
Lòdz
Le line up des lyonnais compte un nouveau membre : Julien, bassiste d’Endless Sundown, a rejoint la formation. Très peu, voire pas du tout de pression, me dit-il quelques instants avant de monter sur scène. J’avais hâte de voir le groupe en live, après avoir tant écouté Time Doesn’t Heal Anything, leur album sorti l’année dernière. Je ne suis absolument pas déçue, bien au contraire… L’intensité de leurs chansons prend une nouvelle mesure ce soir. La puissance et l’énergie déployée par les musiciens sont telles que le public est envoûté par le phénomène.
Ma seule recommandation : penchez-vous attentivement sur Lòdz. Au cas où un concert soit programmé dans votre région, allez-y ! Vous ne serez pas déçus. Actuellement en pleine période post-rock / instrumental, je ne peux que valider.
Tides Of Man
À l’heure où j’écris ces lignes, je viens tout juste de terminer Every Nothing (2018), et que d’émotions ! Ici, le micro disparaît et permet ainsi aux instruments de libérer leur pouvoir. Pendant presque une heure, le quatuor s’adonne à une performance magistrale. Pour l’histoire, Tides Of Man est composé de deux guitaristes, d’un bassiste et d’un batteur. Originaire de Tampa en Floride, ils ont sorti Empire Theory (2009, Rise Records), leur premier album, il y a dix ans.
Ce groupe a fait s’accroître une certaine curiosité en moi : celle de découvrir plus de groupes du même style musical dans la région, voire dans le monde.
Tides From Nebula
C’est la deuxième fois que je suis amenée à voir Tides From Nebula, et il s’est passé beaucoup de choses depuis ! Effectivement, la première fois remonte à mars 2015, lorsque Sounds Like Hell Productions fait jouer le groupe au Marché Gare.
J’ai adoré leur dernier album, From Voodoo To Zen, et ce concert ne fera que confirmer mon admiration pour les polonais. Oeuvrant désormais en trio après le départ du guitariste Adam Waleszyński, Tides From Nebula apporte néanmoins plus de modernité dans ses compositions. En live, cela se transmet non seulement par des claviers plus présents, mais aussi par des lights plus travaillées.
Un beug d’appareil photo me fait perdre le fil du concert pendant quelques minutes. Je décide alors de profiter à fond du set en attendant que le problème se règle… Ce n’est qu’à la fin que je tirerai deux ou trois autres clichés.