longlive rockfest 2015 flyer

Il est un peu plus de 15:30 lorsque j’arrive au Transbordeur. En retard donc, puisque les portes sont ouvertes depuis une demi-heure. Il fait beau, la pluie a fini de nous casser les noyaux : le festival démarre donc sur de bonnes bases !

Le Longlive Rockfest débute sur la scène du Club Transbo avec Chasing After Time, que j’avais déjà eu la chance de voir en concert, il y a plus de deux ans déjà, en première partie de FALLASTER. Le groupe envoie, et c’est peu de le dire !

On enchaîne avec Promethee, un groupe de metal/hardcore originaire de Genève. Vu ce niveau, on se demande pourquoi ils ne passent qu’en second, alors qu’à la place de The Slugz ou Deez Nuts, ça aurait été parfait. Mais on fait comme on peut, ça je sais.

Place au troisième artiste, et c’est The Algorithm qui s’y colle. Première grosse gifle ! Rémi, parce que c’est comme ça que le guitariste/claviériste s’appelle, en compagnie de son batteur, envoient un son de malade ! Sur la page Facebook du duo, il est écrit « Genre : ? », et rien ne pourrait mieux décrire le style musical de The Algorithm. C’est de l’inattendu à chaque note ! Je vous conseille vivement de vous intéresser à ce groupe.

the algorithm live longlive rockfest

Après que Rémi nous ait raconté qu’il aimait les chips et qu’on pourrait en manger avec lui après son show, Trash Talk entre en scène.

Un groupe très attendu, alors que la fin d’après-midi commence. Pour rappel, Trash Talk est un groupe californien de rock hardcore, fondé il y a dix ans de cela. Vu la communauté de fans qui se presse devant la scène avant son passage, c’est clair que ça va envoyer du gras…

Et ça ne manque pas ! Des stage divings à n’en plus finir, des fans qui montent sur scène pour embrasser les guitaristes et le chanteur, ce dernier qui n’hésite pas à descendre à plusieurs reprises dans le public, des circle pits, des pogos, évidemment, et un petit d’une dizaine d’années qui stage dive de la scène jusqu’au bout du bar, près de l’entrée de la Main Stage. Pour celles et ceux qui connaissent les lieux, on respecte !

Il est un peu plus de 18h, et les gars d’Architects se préparent pour une séance de dédicaces, après Frank Iero, ce dernier ne prenant visiblement même pas la peine de signer les affiches. Ça me fait mal au coeur pour les fans qui se sont déplacés en arborant le t-shirt de son groupe. Breffons !

Alex Dean, les frères Searle et Sam Carter s’assoient à la table et commencent à signer les affiches du festival. Pensée à un ami de Granny Smith, avec qui j’étais, qui doit encore avoir les fesses signées des mains du quatuor anglais…

Passage dans la salle de la Main Stage, où démarre le show de Deez Nuts. Déception pour ma part, car j’avais entendu beaucoup de bien de ce groupe, mais pas du tout branchée par les manières du chanteur, ni par sa voix, ni par sa manière de chanter/rapper. Il n’y a que lorsque Sam Carter l’a rejoint que j’ai pointé du doigt le problème du band : son chanteur.

Atlas Losing Grip prend la suite sur la Main Stage… et je n’accroche pas non plus. Je ne sais pas si c’est venu d’une pique de fatigue ou je ne sais quoi, mais à côté de cela, peu de personnes étaient dans la salle, pendant leur performance. Peut-être parce que Devil Sold His Soul jouaient au même moment sur la Club Stage ?

Je m’en vais ensuite voir Being As An Ocean quelques instants, et là, très bonne surprise ! Un groupe très communicatif avec son public, des chansons portées à merveille par des gars visiblement heureux d’être là. C’est une salle bondée que s’offre le groupe, et c’est tant mieux !

Retour vers la Main Stage où s’installe le matériel de Betraying The Martyrs. Un groupe que je n’ai jamais vu en live, mais qui promet d’assurer, au vu du show lumière qui s’annonce ; il y en a de partout ! Le groupe entre en scène et assure, rien qu’avec leur reprise de Let It Go, la bande originale de La Reine des Neiges, version que je dois absolument faire écouter à ma nièce. Le public est également à fond, et on ressent une magnifique communion entre le groupe et son public.

betraying the martyrs lyon longlive rockfest

Après cela, pause d’une vingtaine de minutes avant le show de Stick To Your Guns. Ayant adoré leur dernier album, Disobedient, et appréciant beaucoup leur musique en général, mes exigences sont donc placées assez hautes. Le quintette entre en scène et entonne les premières notes de Nobody, premier extrait de Disobedient. C’est une pure réussite, la fosse adhère direct !

On notera une nouvelle apparition de Sam Carter en featuring avec Jesse Barnett sur Against Them All. Sam aime trop la scène, c’est fou… mais on parlera de ça plus tard. STYG termine son show, et laisse la scène aux techniciens d’Architects et du Transbo.

Une demi-heure plus tard, il est temps. Grand temps. Architects entre en scène et déploie sa puissance. Oui, on s’y attendait, mais pas autant, personnellement. Je ne les ai jamais vus, c’est sûrement pour ça, me diriez-vous, mais c’est un groupe que je reverrai avec plaisir, si j’en ai l’occasion. Broken Cross démarre la performance, et c’est parti : le quatuor emballe le public, de la fosse aux gradins, dans son monde.

Comme je vous en parlais dans la chronique de leur dernier album, The Devil Is Near met tout le monde d’accord. On sent une réelle implication et un plaisir non dissimulé du groupe d’être présent à Lyon, et ça fait plaisir à voir. Ils mentionnent d’ailleurs leur dernière venue en ville, et disent être contents que ce soit, cette fois, pour une période scénique un peu plus longue.

Dead Man Talking, Early Grave, puis Naysayer électrisent la foule. C’est impressionnant de voir comme ce groupe rassemble les gens. Non, ne vous agacez pas, je ne tarirai pas d’éloges sur Architects. J’ai trop attendu ce concert pour brider mes émotions !

C.A.N.C.E.R, Alpha Omega, Numbers Count For Nothing, Colony Collapse, Castles In The Air… Le groupe décide de privilégier les morceaux de l’album qui les a fait exploser, aux yeux du monde, pas plus tard que l’an dernier. Du génie, je vous dis ! Youth Is Wasted On The Young prend la suite, et mon Dieu, ce que je peux adorer cette chanson !

Pour finir, le groupe joue These Colours Don’t Run et, bien évidemment, obligatoirement même, Gravedigger. Ce morceau sur lequel je me suis tant éclatée seule, dans ma voiture (ne me jugez pas), ce clip qui, à chaque fois qu’il est diffusé sur MTV Rocks, m’électrise et me fait avoir ces frissons qui me disaient, jusqu’à vendredi : « Tu vas les voir en concert ! ». C’est une façon on ne peut plus parfaite de terminer un concert, et à la fin, si tu ne tombes pas de fatigue, tu pleures. Si tu ne pleures pas tout de suite, tu pleures après.

longlive rockfest lyon 2015

La première édition du Longlive Rockfest est donc terminée, et c’est avec un grand plaisir que j’y retournerai l’année prochaine en espérant, cette fois, avoir un Pass Photos.

Néanmoins, pour que vous ayiez des visuels de cette après-midi/soirée, voici quelques galeries que j’ai sélectionnées : Promethee – The Algorithm – Being As An Ocean – Architects de Chart – Live Photography, mais aussi cette galerie de LG Prod + les photos de Jonathan Bouillaux.