Il est 16h55 lorsque j’arrive au HMV d’Argyle Street à Glasgow, situé tout près de la Central Station, l’une des gares de la ville. Nous sommes le jeudi 9 octobre et je vais voir Lower Than Atlantis en showcase et séance de dédicaces. N’étant pas adepte de ce genre d’événement, c’est ainsi une première pour moi.

lower than atlantis glasgow hmv

La sécurité, postée près de la file d’attente, nous demande de placer nos « wristbands » en évidence, bracelets que nous avons tous achetés en même temps que l’album. Nous descendons ensuite quelques marches pour arriver dans l’autre partie du magasin, une salle spécialement aménagée pour la venue du quatuor de l’Hertfordshire.

Le groupe arrive quelques minutes plus tard, peu après 17h et avoir fait accorder la basse, les guitares et les batteries. La setlist commence par English Kids in America, l’un des titres phares de leur dernier album éponyme, sorti lundi 6 octobre. L’ambiance était déjà sympathique parmi les quelques trente personnes présentes, le groupe a bien choisi son intro !

If The World Was To End suit, puis Love Someone Else, deux titres disponibles sur leur album Changing Tune, sorti en octobre 2012.

Ain’t No Friend, l’une de mes chansons préférées de leur album éponyme, prend le relais au milieu de ce showcase que le groupe semble très heureux de donner. Quel plaisir de voir ces sourires, de les voir plaisanter avec le public ou entre eux ! On sent une très bonne entente entre les membres, ce qui me donne d’autant plus envie d’aller les voir en concert sur une éventuelle prochaine tournée…

Emily est la cinquième chanson à être jouée par les anglais. Chanson très catchy, que les gens reprennent en choeur, et encore l’un de mes titres préférés du nouvel album. Vient Beech Like The Tree, extrait de World Record, sorti en avril 2011.

Les quatre garçons font ensuite monter l’ambiance de quelques crans avec Here We Go, le premier single extrait, et non moins explosif, de ce quatrième et dernier album.

Je dois avouer que je suis conquise par cet album, encore plus depuis ce showcase, et que j’ai vraiment hâte de voir et savoir ce qu’il va en être dans des plus grandes salles !

La sécurité nous fait former une file d’attente pendant que les gars prennent quelques minutes de répit avant les dédicaces. Nous ne sommes pas nombreux, certes, mais il faut être dans de bonnes conditions pour faire don de soi aux fans, même pour quelques secondes.

Ils reviennent enfin et s’installent à une table. Les dédicaces commencent. Lorsque vient mon tour, je leur demande si les dates de tournée sont déjà prévues et s’ils comptent venir en France. Ils ne savent toujours pas, mais ils pensent et l’espèrent. Ils m’apprennent aussi que le petit copain de leur batteur, Eddy Thrower, habite là-bas. Ils rient tous ensemble et signent le livret de l’album en me remerciant.