Avant toute chose : mes plus plates excuses pour ce retard dans mes posts. Entre mai et juillet, je n’ai pas eu une minute à moi ! Remontons donc un peu le temps et retournons à ce 5 juin 2018 où l’un des concerts les plus importants dans l’histoire du metal lyonnais se jouait au Radiant. Miss May I, Emmure, Thy Art Is Murder et Parkway Drive faisaient leur grand retour sur notre scène… Une date 50 % australienne, 50 % américaine.
Miss May I sont les premiers à commencer. Je ne m’étalerai pas sur la lumière rouge qui ne m’a donné que peu de matière pour illustrer cet article. Je dois également avouer que leur set ne m’a pas bouleversée, comme lors de leur passage au Warmaudio en ce début d’année. Très peu de justesse du côté de Levi Benton, et vraiment, pas d’intensité et de force dans cette performance.
Au même titre qu’Emmure, les suivants sur le running order, que j’attendais pourtant de voir avec impatience, les ayant manqués plusieurs fois.
Bref. Ces deux premiers concerts ne seront pas gravés dans ma mémoire.
Thy Art Is Murder, mené par le charismatique et acclamé CJ McMahon, enflamme le Radiant et prend sa tâche très à coeur : chauffer le public. J’avais adoré leur performance en octobre dernier, mais ce n’est rien comparé à ce que j’ai vu et vécu ce soir-là. Tout était fluide et s’enchaînait parfaitement. Je ne saurais expliquer cela, étant donné que leur show n’a pas énormément changé en quelques mois. Les musiciens assurent tout « proprement » et laissent la place à Parkway Drive…
Leur album n’était sorti que depuis deux semaines lorsque les australiens de Byron Bay ont foulé la scène du Radiant. La confirmation est donc tombée : l’échantillon de chansons extrait de Reverence nous a prouvé que cet album est taillé pour le live. A commencer par Wishing Wells, le premier single avec lequel démarre le groupe. Beaucoup de fumée, quelques explosifs (si je puis dire), et c’est parti pour plus d’une heure de set !
Concernant la scénographie, j’attendais beaucoup de Parkway Drive, compte tenu des quelques photos vues ça et là sur la toile, et de leur concert au Transbordeur, il y a deux ans. Je m’en souviens encore… « Aussie », ce soir, c’est une nouvelle gifle que je reçois (matez le jeu de mot).
Pyrotechnie, lumières et fumée intenses, on ne lésine pas sur les moyens et c’est, une nouvelle fois, un pur bonheur à voir.
Le sourire et les quelques mots de Winston McCall en disent long, photos à l’appui. La communication entre les membres du groupe et les fans présents est magnifique et je suis tellement heureuse d’être témoin de ce genre de manifestation.
Aujourd’hui, l’hésitation quant à acheter ma place pour leur concert à l’Alexandra Palace de Londres est plus que palpable…
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