Nous sommes le mardi 8 mai 2018. Il fait beau, c’est jour férié, et j’arrive même en avance pour interviewer Oceans Ate Alaska… qui ne sont pas encore là. Tant pis!, j’ai le temps de faire le tour, de dire bonjour à tous ceux déjà présents et même de découvrir les loges. Car oui, n’étant pas (encore) dotée de micros miracles, je dois trouver un endroit au calme pour interviewer le groupe. Notez aussi que j’ai oublié mon trépied ce jour-là. Une vraie championne…
Je réalise l’interview avec les 4/5 du groupe : Chris Turner (batteur), James Kennedy et Adam Zytkiewicz (guitaristes) et Mike Stanton (bassiste). Jake Noakes est effectivement parti en ville peu avant.
Les absents ont toujours tort…
Mike me demande quelle interview a été la pire pour moi depuis la création de mon webzine. Je lui dis qu’aucune ne l’a vraiment été, que j’ai été chanceuse (pourvu que ça dure!).
Il me répond : « on sera les pires, tu verras ! ». Je dois dire que je n’ai jamais autant ri pendant une interview. La vidéo, qui sera disponible d’ici peu, parle d’elle-même.
La salle se remplit peu à peu. Quel plaisir de voir que Resolve attire le public tôt et emballe tout le monde ! Le photographe de Our Hollow, Our Home, le second groupe de cette soirée, a même partagé une vidéo de leur set dans sa story Instagram. C’est la quatrième fois que je vois Resolve depuis leur première date au Longlive Rockfest de l’année dernière, et être témoin de leur rapide progression est intéressant. Ils font définitivement partie de ces groupes émergents dont avait besoin la scène lyonnaise pour se diversifier.
Le quintette British Our Hollow, Our Home, débarque sur la scène du Rock’n’Eat. J’attendais de les voir depuis près de deux ans, et je dois avouer que ce n’est ni décevant, ni transcendant.
Le groupe est très professionnel, certes, et chacun sait où est sa place. La setlist est au taquet pour faire bouger le public : des classiques à la fameuse reprise de Shape Of You d’Ed Sheeran.
Je pense que j’ai placé mes espérances trop hautes et que je n’aurais pas dû venir avec des a priori.
Les techniciens occupent la scène le temps de désinstaller et réinstaller le matériel pour le dernier groupe de ce soir : Oceans Ate Alaska.
La musique « hip hop » est lancée, mais ce n’est plus Get Ur Freak On de Missy Elliott (je suis incapable de me souvenir de quelle chanson c’était, ça m’apprendra à être en retard dans mes articles).
Dans le couloir, près de la scène, les musiciens dansent pour s’échauffer (oui oui), pour finalement entrer sur Benzaiten. La setlist est composée de morceaux de Lost Isles (Fearless Records, 2015) et du dernier, Hikari (Fearless Records, 2017). Au moins, les gens qui découvraient le groupe ont eu un clair aperçu de leur style musical et live… même si ce fut court !
Je vous avouerai que j’ai largement préféré leur set de l’année dernière au Warmaudio, mais avoir rencontré quatre des cinq membres avant le concert a compensé cette légère déception.