La tournée européenne des co-headliners We Came As Romans et Alazka, accompagnés de Polaris et The Plot In You, est annoncée en janvier dernier. Je ne réfléchis pas vraiment et réserve mon billet pour le concert de Glasgow. J’aurais au moins le prétexte de retourner dans cette ville que j’aime tant.
Quelques mois plus tard, me voilà prête à repartir dans « mon pays », mon « deuxième chez moi ».
Vendredi 4 mai, atterrissage à Glasgow et check-in à l’hôtel, localisé dans la rue parallèle au Cathouse, où se déroule le concert de ce soir. Autant le dire : très bien placé.
Il est 17h et il est temps d’interviewer Alazka, un groupe allemand dont je qualifierais la musique de metal alternatif.
J’ai la chance de rencontrer quelques uns des membres dehors : Tobias, Julian et Marvin, respectivement batteur, bassiste et guitariste. Au passage, je croise Kyle Pavone de We Came As Romans, sur qui je fangirl depuis 7 ans (j’avoue tout).
Quelques heures plus tard, après l’interview, je suis dans la salle, qui se remplit peu à peu.
The Plot In You démarre son set. Leur album DISPOSE étant une incroyable tuerie, j’avais hâte de les découvrir en live. Et je ne suis absolument pas déçue. Malgré le problème technique qui les a empêché de jouer RIGGED, le premier titre (et l’un de mes favoris), les musiciens reprennent au morceau suivant. Le public applaudit le professionnalisme et quelques fans chantent même avec Landon sur les refrains. Est-ce que sa voix est aussi belle en version live qu’en version studio ? OUI !
Arrivent ensuite les australiens survoltés de Polaris. L’ambiance change, elle se fait encore plus énergique, plus « violente » (toujours dans le meilleur sens du terme). Le public du Cathouse est complètement fou, et cela donne un concert explosif. Le show ne dure que 30 minutes mais on en aurait bien repris.
Alazka, co-headliner de cette tournée, commence avec Echoes, l’intro qui est aussi celle de leur album Phoenix, puis enchaîne sur Ghost. Sur des moments intenses, comme sur les solos de guitares, à d’autres plus touchants, comme sur Everything où Kassim demande aux gens d’allumer leur flash, chacun des membres d’Alazka donne énormément.
L’alternance entre le chant clair et le scream apporte un relief au groupe, comme des montagnes russes dans les émotions. Le fait de voir Kassim régulièrement se rapprocher du public a encore plus joué dans la beauté de l’instant.
We Came As Romans se préparent et je suis surprise de découvrir une table de mixage sur scène. Les premières notes de Vultures With Clipped Wings montent, ainsi que les premiers frissons partout dans mon corps. C’est fou ce que cette chanson me procure comme sensations !
Kyle officie derrière les platines et prend le micro sur ses parties de chant. Comme pour Alazka, j’aime cette manière qu’ils ont, Dave et lui, de composer avec leurs voix et d’offrir au public, à leurs fans, cette complémentarité.
Le groupe puise dans plusieurs de ses albums, mais ne jouera malheureusement pas Mis//Understanding, celle qui me les a fait découvrir. Cependant, la surprise est grande lorsque Kyle se met à mixer sur Encoder.
Terminant sur Hope (Tracing Back Roots, 2013), je suis pourtant sûre que WCAR aurait aimé en jouer une dernière et faire attendre la soirée Star Wars.
L’interview de Julian et Marvin d’Alazka sera bientôt disponible… Je tiens encore à les remercier pour leur temps. Merci à Triple G Music pour le Pass Photos et l’excellente organisation de ce concert. J’ai déjà hâte de revenir à Glasgow !
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