Ce dimanche 10 novembre, Sounds Like Hell Productions rassemblait un plateau 5 étoiles. Autant de groupes se sont succédés sur la scène du CCO et ont rendu fous leurs fans venus nombreux pour les applaudir. De même, les slams, les ‘sing along’ et les pogos, tous aussi sauvages les uns que les autres, ont mis une sacrée ambiance !
Fallbrawl
C’est le premier groupe à entrer en scène, aux alentours de 18h30. Malheureusement, la salle est encore trop peu remplie, proportionnellement à l’énergie décuplée par la bande. Mais au fil des chansons, le public entre dans le jeu et l’atmosphère gagne en intensité. Le son metal hardcore du quatuor allemand résonne durant près de 30 minutes, le temps pour eux de présenter un échantillon de leur discographie. En effet, Fallbrawl choisit parmi trois de ses albums : Darkness (2019, BDHW Records), Chaos Reigns (2015, BDHW Records) et Brotherhood (2013, BDHW Records).
Leur set se termine et les techniciens s’activent pour installer le matériel du groupe suivant…
Obey The Brave
J’avais hâte de retrouver les québécois et canadiens, venus il y a 2 ans au Kao en support de Stray From The Path. Leur jeu est toujours aussi énergique et enflamme en quelques secondes une audience plus compacte. Evidemment, ils jouent quelques nouvelles chansons extraites de leur dernier album, Balance (Impericon Records), sorti en juillet dernier. Entre elles, des classiques comme Raise Your Voice, Full Circle et Mad Season.
D’une durée équivalente à celui de Fallbrawl, leur set dure entre 30 et 40 minutes et permet à la température du CCO de monter encore.
C’est la première fois que le groupe américain débarque à Lyon et l’accueil qui leur est réservé est exceptionnel. Malheureusement pour moi, je ne pourrais voir que 10 minutes de leur set. Un retard dans leur installation décale quelque peu leur concert et, interview oblige, je dois filer en backstage. Une nouvelle interview sera bientôt disponible…
Deez Nuts
Comme pour Obey The Brave, c’est la deuxième fois que je vois Deez Nuts. Après un passage remarqué il y a trois ans à La Marquise, les australiens viennent attester de leur nette évolution. Les chansons, leur professionnalisme sur scène, les échanges avec le public… Tout est précis et plus abouti. Et heureusement, me diriez-vous, qu’un tel groupe ne stagne pas.
JJ Peters, qui s’est lancé en solo il y a quelques mois, ne se lasse pas d’accueillir des fans sur scène. Entre sauts dans le pit, slams et chants enragés, le micro passe de main en main, de voix en voix. Le chanteur va très souvent s’asseoir sur les retours pour réduire la distance avec les gens, qui eux se pressent pour le ‘high five’ ou chanter avec lui.
Lionheart
Si je ne fais pas erreur, c’est l’excellent album All Eyez On Me de 2Pac qui s’occupe de chauffer la salle avant le dernier groupe de la soirée.
En effet, les californiens de Lionheart viennent présenter ce soir, quelques jours avant sa sortie, quelques titres de Valley Of Death (2019, Arising Empire). Le groupe revisite aussi des classiques extraits de plusieurs albums : Welcome To The West Coast II (2017, Fast Break! Records), Love Don’t Live Here (2016, BDHW Records), Welcome To The West Coast I (2014, Fast Break! Records)…
Pendant plus d’une heure, nous avons le droit à une démonstration de hardcore / metal made in California. Je reste peu de temps aux abords de la scène car elle devient une zone de non droit. Les slams et les pogos n’en finissent plus, et c’est d’autant plus fou de voir des femmes participer, de même que des gens de tout âge. C’est un homme on ne peut plus heureux qui traversera en l’air la fosse jusqu’à la scène pour se faire acclamer par le public et les musiciens. C’était une ambiance folle ! L’énergie et la passion se lisaient sur le visage des artistes qui ont très certainement adoré cette date.