Usée et préparée aux grosses températures attendues au CCO, j’ai quand même bien hâte de revoir Enter Shikari et enfin découvrir Oakman. Pour citer Lukas : « Tu dois être la seule personne à Lyon à ne les avoir jamais vus ! » Soit, mérité. En tout cas, la malédiction se brise enfin ce soir !

Oakman

Je découvre donc le trio pop punk composé de Marine (chant / guitare), Gérémia (basse) et Jesse (batterie). Originaire de Lyon, la bande mélange émotions et gros riffs. Teinté d’influences diverses telles que Biffy Clyro, Manchester Orchestra ou encore Citizen, Oakman a trouvé sa propre marque. Tantôt agressifs sur scène, tantôt mélancoliques, les trois musiciens se comprennent et rien n’est plus éblouissant. La communion avec le public est efficace et permet à ce dernier, malgré la chaleur, d’apprécier un super moment !

Les compositions me poussent à m’intéresser de plus près au groupe. Du jeu de scène aux mimiques de chacun, rien n’est surjoué. Oui, c’est à relever car de plus en plus rare. J’ai déjà hâte de les retrouver sur scène… Peut-être à la rentrée ?

Enter Shikari

Le quatuor British débarque sur scène avec une dose d’énergie explosive et contagieuse. J’appréhendais qu’une chose : que leur show soit « moindre » par rapport à celui de février 2015, au Transbordeur. Il n’en fût rien ! De la setlist aux moments clés du concert en passant par les nombreuses interactions avec les fans, tout était parfait ! Je suis très heureuse d’avoir entendu quelques chansons de The Mindsweep, et même de plus anciennes.

Dire que Rou se donne sur scène serait un euphémisme. Si quelque chose n’a pas changé depuis 4 ans et quelques mois, c’est bien ça. Dès son arrivée sur scène, on constate qu’il a joué la sécurité en troquant la chemise habituelle contre un t-shirt… qu’il enlèvera plus tard. Alternant entre le clavier et le piano, Rou montre ses talents de multi-instrumentaliste. Chris fait de même, entre sa basse et son propre clavier.

Le show light est superbe et m’a permis de graver de belles images dans ma mémoire. Pendant plus d’une heure et demie, les musiciens font suer le public du CCO. Ils quittent la scène après avoir effectué deux rappels et conquis, voire reconquis, leurs fans lyonnais.