Quant au show de YUNGBLUD en lui-même : quelle énergie ! Le public l’a porté du début à la fin sans jamais ne montrer une once d’épuisement. L’artiste britannique a chanté ses titres les plus connus : Tissues, The Funeral pour les plus récents, hope for the underrated youth, Loner pour les plus anciens. Tantôt à la guitare acoustique, tantôt à 2 mètres du sol à force de sauter, Dominic Harrison montre qu’il n’est pas un énième chanteur de pop punk sans réelle identité. Sa proximité avec son public, sa démarche artistique et sa musique authentique prouvent tout le contraire. Le film animé projeté à l’écran, qui a servi d’interlude, portait un message fort sur l’acceptation de soi. Et c’est ce dont j’ai pu être témoin ce soir-là : un public uni composé de gens qui se parlaient comme s’ils étaient les meilleurs amis du monde, sans pour autant se connaître.