thousand below chemical rise records 2019

Alerte à la nouvelle bombe made in Rise Records sortie il y a moins d’une semaine ! Chemical de Thousand Below fait suite au premier album du groupe, The Love You Let Too Close (2017, Rise Records). Probablement en amorce d’un second album dont on aura plus de news bientôt, Thousand Below frappe fort et marque cette période estivale d’un titre déjà incontournable de ma playlist.

Chemical

Entre ambiances atmosphériques et brutes, le morceau du quatuor de San Diego nous régale. « We aim to make songs that are heavy and fun… » déclare James DeBerg (chanteur). Si Chemical est loin d’être « fun », elle n’en et pas moins « heavy » et nous donne à écouter de bien tristes paroles. Il dit à ce propos : « I enjoy writing sad music. It’s a very therapeutic process that helps me. I want people to take a close look at the concepts, listen to them, and read the lyrics. I imagine others have been through losing loved ones to suicide. This is an admission, ‘It hurts. It feels dark. It’s a rough time, but there’s a light at the end of the tunnel.’ I want to remind everyone they’re not alone, and we do make it through. »

Le clip

Le sujet de Chemical est l’emprise d’un humain sur un autre. Dans le clip, la jeune femme manipule James comme une marionette. Elle a des allures futuristes et m’a fait penser à Sophia, le robot humanoïde ultra-réaliste. Mon interprétation me pousse à dire que le fait qu’elle soit presque humaine symbolise le fait qu’un humain OU une « chose » peut dominer l’autre. On peut être prisonnier d’une passion dévorante, d’une idéologie ou autre. Le point de vue du robot est intéressant car il ne montre pas ou peu d’émotions et n’influence donc pas notre perspective. Le fait de voir James s’échapper pour retomber sous son ascendant démontre toute la gravité du sujet. La réelle difficulté de se sortir d’une situation semblable est mise en avant et je soutiens le groupe dans ce parti pris qui n’est pas évident à assumer, que ce soit ici ou dans la vraie vie.

Visuellement, les couleurs sont très sombres et tendent vers un bleu clair néon, du rose et du orange. On y voit deux séquences : le groupe qui joue la chanson et l’histoire de James et ce fameux robot. Les plans sont très hachés, ce qui peut peut-être gêner la visibilité et l’enchaînement de certains plans. Ils peuvent également connoter la rapidité de la technologie, que l’on sait de plus en plus performante.

Le groupe

Je le disais plus haut : Rise Records a visé juste dès le début, en 2016. James, alors frontman d’Outlands, décide de quitter le groupe tout en continuant d’écrire ses textes. Josh Thomas (guitariste) lui présente quelques démos et tous deux se lancent dans une collaboration. Rejoint par Josh Billimoria (bassiste) et Max Santoro (batteur), le quatuor obtient un deal avec Rise Records suite à Tradition, un clip auto-financé. Pour leur premier album, ils s’entourent de noms qui en imposent : Sebastian Rizo (producteur), Andreas Magnusson (mixeur pour Fit For A King) et Kris Crummett (producteur / mastering pour Sleeping With Sirens et Issues).

Thousand Below supporte en ce moment Miss May I et The Word Alive sur leur tournée nord-américaine. J’adorerais les voir en concert donc avis aux organisations lyonnaises, check them !

RIYL : ALAZKA, Imminence, Currents